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Sources primaires et secondaires : De quoi s’agit il et pourquoi sont elles importantes?

Sources primaires
Le présent site Web fait appel à des sources primaires pour raconter l’histoire du commerce de la fourrure au Canada. Une source primaire est un document original qui décrit des gens, des lieux et des expériences. Il est généralement créé au moment de l’événement décrit ou peu de temps après, et il peut même s’agir d’une description fournie par un témoin. Les lettres, les journaux et les photographies sont des exemples de sources primaires. Il n’existe souvent qu’un seul exemplaire d’une source primaire. Ces documents sont les bases de l’histoire. Nous en créons encore aujourd’hui, tout comme nos ancêtres le faisaient. Certains de nos documents modernes pourraient fort bien devenir les documents historiques de demain. Un document ne doit pas nécessairement être vieux pour être considéré comme une source primaire.
Sources secondaires
Contrairement aux sources primaires, les sources secondaires sont généralement des descriptions de gens, de lieux ou d’expériences créées après l’événement ou la période décrite. Plutôt que de décrire des observations personnelles, ils expliquent, interprètent ou analysent la description de l’événement. Même si les auteurs essaient d’être justes ou objectifs, ils ne peuvent s’empêcher de projeter leurs préjugés et attitudes, propres à la période au cours de laquelle ils rédigent leur texte.
Sources primaires publiées
Les journaux et autres documents sont publiés car certains sont d’avis que d’autres personnes pourraient apprécier la lecture de tels documents. On croit également utile de les publier pour tenter de rejoindre le plus de gens possible.

Même s’il s’agit de deux bonnes raisons, lorsque des documents primaires sont reproduits, ils sont souvent révisés pour les raccourcir ou les rendre plus faciles à comprendre. On ne sait pas toujours si l’auteur a participé au processus de révision. Si le document paraît après la mort de l’auteur original, il est évident que ce dernier n’a pas participé à ce processus.

Avons nous oublié quelque chose? Les phrases ou les mots ont ils été mal interprétés ou mal compris? Dans la mesure du possible, nous avons tenté de trouver la source primaire originale, mais cela n’a pas toujours été possible. Nous avons donc eu recours à un second choix, soit la version publiée des sources primaires.