Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.


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Author: James Knight
Title: Letters From Hudson Bay, 1703-40
Publisher: The Hudson's Bay Record Society, London.
Year Published: 1965
Location: Original: HBCA - Archives of Manitoba, A11/114, fos.12-22d, September 17, 1716
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit HBCA - Archives of Manitoba.
  -80- James Knight :

Voici un autre passage de la même lettre de James Knight au comité de Londres, écrite depuis fort York. Il élabore ici ses plans pour le commerce dans le nord : un petit poste a été établi à la rivière Churchill en 1717, mais un groupe de commerçants dénés s’y était déjà rendu et était reparti avant l’arrivée des Anglais.

Le jeune apprenti Richard Norton fut envoyé à leur recherche, et il en ramena au moins 12, mais tout le groupe eut beaucoup à souffrir de la faim avant son retour à Churchill. September 17, 1716, p64-65, 2e par.: « I design... Iskemays ».


« J’ai le dessin, à la grâce de Dieu, de me rendre à la rivière Churchill dès que la glace aura fondue, vers la fin de juin ou au début de juillet, qui est le plus tôt pour accéder aux berges, avec le plus d’hommes possible pour couper du bois et le transporter en aval de la rivière pour y construire un fort. Cela doit être fait en été, car il sera trop tard après l’arrivée du navire, en raison des difficultés à obtenir du bois et de la rapidité avec laquelle l’hiver s’installe ici, ce qui est fort difficile pour nous tous. Si le fort n’est pas construit cet été, il faudra attendre encore un an avant de faire quoi que ce soit à la rivière.

J’ai l’intention d’envoyer la femme esclave et quatre des Indiens du nord cet hiver pour avertir leurs gens que nous construirons un fort ici l’été prochain et qu’ils pourront venir y vendre leurs produits afin de faire le commerce avec nous.

Elle m’a dit qu’ils lui avaient promis, la dernière fois qu’elle y était, qu’ils y amèneraient une grande quantité de cuivre et que bon nombre d’entre eux seraient sur place au printemps, pour nous attendre, s’ils parviennent à se libérer des Iskemays. »


Did You Know?
Il ne s’agit pas de la première tentative de la CBH de s’installer à l’embouchure de la rivière Churchill. Un petit poste de traite y a été construit en 1688, mais il brûla en 1689 et ne fut jamais reconstruit.

Lorsque James Knight arriva à la rivière Churchill en 1717, il remarqua qu’il ne pouvait trouver un bon endroit où construire une maison, « à l’exception d’un lieu, où les Anglais avaient déjà construit un fort. Ces derniers en étaient si insatisfaits qu’ils y mirent le feu et se sauvèrent. »