Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Bon nombre de lieux et de régions du Canada ont une importance historique qui remonte au commerce de la fourrure et à la nation métisse. La géographie a également influencé la façon dont s'est développé le commerce de la fourrure.


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Author: Thomas McCliesh
Title: Letters from Hudson Bay, 1703-40
Publisher: The Hudson's Bay Record Society, London.
Year Published: 1965
Location: Original: HBCA - Archives of Manitoba, A11/2, fos.26-29d, July 16,1716
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit HBCA - Archives of Manitoba.
  -77- Thomas McCliesh : Une chasse à la marte miraculeuse

Il s’agit d’une lettre au comité de Londres de Thomas McCliesh, commandant du fort Albany. Il décrit le succès des projets de la CBH visant à encourager la trappe de la marte (qui se vendait très chef en Angleterre au début des années 1700) auprès des serviteurs de la Compagnie aussi bien que des Autochtones. P42, 2e par. : « Here has been a plenty... the invoices. »

« Il y a beaucoup de martes cet hiver autour du fort, tellement que plusieurs d’entre elles se sont noyées dans notre tonneau de saumure. J’ai envoyé huit hommes préparer des trappes aussitôt que l’hiver s’est installé. Je leur ai également accordé le loisir d’aller à la chasse à la marte, puisque c’est un moment de l’année sans danger. Plusieurs ne s’étaient pas éloignés de plus de deux milles du fort et sont revenus m’échanger leur récolte contre un peu d’alcool.

Il y a un ballot de 130 peaux de martes, dont 65 ont été échangées pour de l’alcool. J’aurais pris toutes leurs prises, mais ils s’y sont opposés. Ceux qui ont posé des trappes près des berges ont fait une excellente récolte. J’ai envoyé deux hommes à 14 milles en amont de la rivière à un endroit où il y avait auparavant beaucoup de martes. À leur retour, ils m’ont dit qu’ils n’en ont pris que quelques-unes, ce que je fus en mesure de constater lorsque l’on fouilla les hommes à leur retour.

En tout, 1 110 martes ont été prises par vos serviteurs au cours de l’hiver dernier, en plus des peaux de renard et de quelques carcajous, le tout est mentionné dans les factures. »


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Consultez le Beaver Index - p. ex., entrez « Albany Fort », « trade goods », « martens », etc.

Pour en savoir davantage sur Thomas McCliesh, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.

Did You Know?
Les hommes d’Albany pouvaient échanger chaque marte trappée contre une bouteille d’alcool et une demi-livre de sucre à l’entrepôt du fort. Ils pouvaient aussi envoyer leurs fourrures en Angleterre à bord du navire de marchandises de la CBH et partager les profits de la vente, 50-50, avec la Compagnie.

Pourquoi Thomas McCliesh faisait-il fouiller les hommes? Il ne voulait pas qu’ils envoient leurs fourrures secrètement afin de les vendre en privé.