Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


Image 1 | Image 2
Author: Anthony Beale
Title: Letters from Hudson Bay, 1703-40
Publisher: The Hudson's Bay Record Society, London.
Year Published: 1965
Location: Original: HBCA - Archives of Manitoba, A. 11/2, fos. 14-17d, July 23, 1706
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit the HBCA - Archives of Manitoba.
  -75- Anthony Beale : Manque de fournitures

Il s’agit d’un extrait d’une lettre au comité de la CBH à Londres écrite par Anthony Beale (1664-1731), le nouveau gouverneur du fort Albany. Anthony Beale a servi la compagnie pendant la majeure partie de sa vie, et a débuté sa carrière comme apprenti en 1678, alors qu’il était encore tout jeune et savait à peine lire et écrire.

Le fort Albany fut le premier poste de commandement de Anthony Beale, mais pas le dernier : il fut plus tard à la tête de York et Churchill, où il mourut en 1731. Même si la lettre originale dont cet extrait est tiré existe toujours (voir image 1), elle a été publiée en caractères dactylographiés dans les dossiers de la société de la baie d’Hudson et on peut la trouver à la page 15, 2e paragraphe : « In your letter... to the same. »


« Messieurs, votre lettre datée du 30 de mai 1705 a bien été reçue par le capitaine Grimington à la baie d’Hudson. Grâce à Dieu, il est arrivé ici sain et sauf le 28 août dernier. Ce fut une grande joie pour nous, après toutes les difficultés que nous avons vécues lorsque vous n’avez pu envoyer les navires l’année d’avant chargés des marchandises dont nous avions besoin. Ce fut également une grande perte pour la Compagnie, nul doute.

En effet, si nous avions eu des marchandises à fournir aux Indiens, nous aurions connu la meilleure période de commerce des deux ou trois dernières années, plus particulièrement en ce qui a trait aux petits animaux à fourrure.

Mais ce manque de marchandises est une grande lacune pour nous, et les Indiens nous reprochent de n’avoir qu’un seul navire de marchandises tous les deux ou trois ans, ce qui se révèle une situation fort difficile.

r Dans votre lettre, vous m’offrez le poste de gouverneur, un honneur pour lequel je vous transmets mes remerciements les plus chaleureux. Je m’efforcerai, avec l’aide de Dieu, de m’acquitter de cette tâche de mon mieux, en protégeant vos intérêts et en favorisant le commerce des petites fourrures, puisqu’il semble que ce sont celles-là qui se vendent le mieux en Angleterre.

Mais aucun homme ne peut faire mieux à cet égard que le capitaine Fullertine, qui a continuellement encouragé les Indiens à trapper la marte, le renard et le quickhatch, etc., travail auquel ils se sont prêtés de fort bonne grâce.


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Pour en savoir davantage sur la « bataille pour la baie », entrez « batailles » dans la case de recherche à votre gauche.

Consultez le Beaver Index - p. ex., The French in the Bay, by Grace Lee Nute, Winter 1957.

Visitez York Factory et découvrez ses secrets conservés dans la glace.

Apprenez-en davantage sur Beale dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.

Did You Know?
À cette époque, les Français possédaient la majeure partie des baies James et d’Hudson : la CBH ne contrôlait que le fort Albany et un poste de traite d’hiver de l’autre côté de la baie James, sur la rivière Eastmain.

Les bateaux d’approvisionnement ne venaient pas régulièrement dans la baie : Anthony Beale a été nommé gouverneur en 1705, mais ne remercia le comité que l’année suivante, car le bateau d’approvisionnement parti en 1705 a dû hiverner dans la baie James et ne retourna en Angleterre qu’en 1706.

Dans cette même lettre, Anthony Beale mentionne que si le comité ne peut garantir un approvisionnement plus régulier et suffisamment d’hommes pour défendre le fort contre les Français, il reviendrait en Angleterre, « car ces déceptions nous donnent tous, à moi y compris, le mal du pays. »