Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


Image 1
Author: Henry Kelsey
Title: The Kelsey Papers
Publisher: Public Archives of Canada and the Public Record Office of Northern Ireland
Year Published: 1929
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use.
  -71- Henry Kelsey : Les Français tentent de débarquer sur la côte

Cet extrait est tiré d’un journal intitulé A Journal of wintering by gods assistance/at Hayes river in ye year one Thousand/six hundred Ninety Six Septr ye 18th et écrit par Henry Kelsey au cours de son séjour à fort York.

Ce fut une période très difficile pour la CBH, qui essuyait des attaques répétées des Français, généralement dirigées par le commandant Pierre le Moyne d'Iberville.

Vers la fin de ce journal [article 116-117] à la page 97, 2e paragraphe : « Thurs ye 26th...ye shore, » Henry Kelsey décrit ce qu’il voit.


« Jeudi le 26. Le temps est clair. Le vent souffle comme ce matin. À 4 h, nos deux pinasses avec des hommes à bord partent en mer vers le bateau, hissant une insigne rouge au sommet de son mat principal, mais sans montrer d’autres couleurs.

Nos bateaux revinrent. Comme je vis trois autres bateaux au large, j’envoyai un homme au fort pour en informer le gouverneur. Il partit donc en chaloupe accompagné des pinasses.

Je rejoignis l’homme que j’avais envoyé avec des ordres et deux autres hommes afin de retourner au marais. Peu de temps après notre retour, nous vîmes un bateau en provenance de la crique française. Nous équipèrent les deux pinasses et partîmes à sa rencontre. Pour ma part, je courus sur la berge afin de suivre sa course.

Nos bateaux ne purent le rattraper, la marée était haute et un vent frais lui donnait de la vitesse. Nous décidèrent donc de revenir, et moi également. Nous rencontrâmes les trois hommes du marais qui nous dirent qu’ils avaient vu des hommes débarquer dans le marais. Nous retournèrent donc avec eux, mais un de leurs hommes partit vers le bois. Les bateaux français se rapprochèrent et le bateau que nous avions vu dans la rivière s’élança vers la mer. Nous entendîmes alors des coups de fusil vers 4 heure de l’après midi. M. Bishop et dix autres hommes partirent du marais en direction de la côte. »


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Did You Know?
Dans le premier paragraphe de cette transcription, on fait référence à une « insigne rouge hissée au sommet de son mat principal… » À cette époque, il était fréquent de voir des marins hisser le drapeau de leurs ennemis pour les tromper.

Parfois, lorsque les bateaux britanniques partaient à la rencontre d’un bateau français, les Français retiraient rapidement leurs « fausses couleurs » et hissaient le drapeau français avant de tirer sur l’ennemi. Ces tactiques militaires ont donné lieu à une expression bien connue en anglais « to show their true colours. »