|
|
|
|
>>
>>
>> Articles, journaux, publications éphémères
Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.
|
|
Author: |
Daniel Williams Harmon |
Title: |
A Journal of Voyages and Travel in the Interior of North America |
Copyright Holder: |
Expired; no restrictions on use. |
|
|
|
Daniel Williams Harmon (1778-1843), le fils d’un aubergiste du Vermont, s’est joint à la Compagnie du Nord-Ouest en 1800, et est devenu un « partenaire d’hivernage » en 1818; cependant, il quitta le commerce de la fourrure l’année suivante, profondément affecté par la mort de son fils aîné, et n’est retourné au service de la CNO que brièvement, en 1820-1821.
Cet extrait tiré de son journal personnel (qu’il a tenu entre 1800 et 1819, et qui a été publié aux États-Unis en 1820) décrit le massacre de Seven Oaks. Samedi 23 novembre 1816, lac Fraser. p187-189 : « In June a number... Canada. »
En juin, un certain nombre de Brulés [terme faisant généralement référence aux Métis], c’est-à-dire ceux dont le père était blanc et la mère indienne, sont arrivés de l’amont de la rivière Rouge pour se diriger vers son entrée dans le lac, afin de garder une propriété s’y trouvant et appartenant à la Compagnie du Nord-Ouest.
Sur le chemin, ils ont dû traverser, pendant près de deux milles, une plaine ouverte, directement derrière l’établissement de Lord Selkirk. Aussitôt qu’ils furent aperçus, les gens de Lord Selkirk sortirent en bloc et tirèrent en leur direction, deux fois.
Les Brulés ne s’attendaient pas à un tel accueil et ne s’étaient pas préparés à cette rencontre, puisque bon nombre d’entre eux n’avaient ni fusils, ni munitions.
Cependant, comprenant qu’ils devaient se défendre, sans quoi ils seraient tués, ceux qui étaient armés ripostèrent. Les échanges de tirs se poursuivirent, jusqu’à ce que vingt-deux des hommes de Selkirk tombent sous les balles; d’autres furent blessés.
Parmi les Brulés, un seul homme mourut au combat, et un fut blessé. Cette triste affaire brisa la colonie. Certains des colons partirent pour la baie d’Hudson, mais la plupart d’entre eux retournèrent au Canada.
Ceux accompagnant Lord Selkirk [c’est-à-dire les commerçants et d’autres employés de la Compagnie de la baie d’Hudson] qui se rendaient à English river et Athabasca souffrirent beaucoup du manque de provisions.
De la centaine d’entre eux qui se rendirent à Athabasca, douze moururent de faim et tous les autres auraient sans doute connu la même fin tragique si les gens de la Compagnie du Nord-Ouest ne leur avaient pas fourni des provisions.
En bref, Lord Selkrik perdit au cours de la dernière année, au combat et de la famine, soixante-huit de ses hommes! Malgré cela, il est résolu à poursuivre ses folles entreprises.
Other
Related Material
Lisez d’autres récits du massacre de Seven Oaks – entrez « Seven Oaks » dans la case de recherche à votre gauche.
À quoi ressemble Daniel Harmon?
Consultez le Beaver Index - entrez « Selkirk » dans le champ des mots clés.
|
Did
You Know?
Comparez le récit du massacre de Seven Oaks d’un employé de la Compagnie du Nord Ouest, comme Daniel Harmon, à ceux des colons de la rivière Rouge, notamment John Pritchard et Alexander Ross.
Comme le gouverneur Semple et la plupart de ses hommes perdirent la vie ce jour-là, la plupart des descriptions de ces événements reflètent la perspective de la CNO.
|
|
|
|