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>> Articles, journaux, publications éphémères
La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.
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Author: |
Nicholas Garry |
Title: |
The Diary of Nicholas Garry |
Publisher: |
Royal Society of Canada |
Year Published: |
1900 |
Copyright Holder: |
Expired; no restrictions on use. |
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Nicholas Garry était sous-gouverneur de la CBH de 1822 à 1835.
Un incident fâcheux survenu à York Factory, impliquant un groupe de colons suisses et quelques voyageurs (anciennement de la CNO) est relaté dans cette entrée de son journal, à la page 152 ["Friday the 24th August... the Lord Wellington."].
« Vendredi, le 24 août. Un événement triste survint aujourd’hui. Les voyageurs ou Canadiens entrèrent dans quelques unes des tentes des colons, et un d’entre eux, un Français, devint si intoxiqué qu’il en mourut le lendemain matin. En me rendant au camp, je fus témoin d’un grand bouleversement, les colons se plaignaient qu’ils avaient été trompés, que les Canadiens leur avaient dit qu’on les affamerait et qu’on leur ferait subir d’innombrables misères, ce qui les avait complètement découragés.
Un homme en particulier, un Français, était à leur tête et était très insolent. Les soupçons sont toujours faux, mais je ne fus pas surpris de constater la présence des deux hommes du canot de M. McGillivray’s, Forcier et Budry (qu’il affectionnait tout particulièrement, le nommant chef de ses hommes) dans le camp, et il était évident qu’ils empoisonnaient l’esprit des habitants.
Je leur ordonnai de quitter le camp. Ils me répondirent que je n’étais pas leur bourgeois. Ensuite, le gouverneur Williams leur ordonna la même chose. Ils refusèrent de quitter. Je dis ensuite à M. Williams que par délicatesse pour M. McGillivray, nous ferions mieux de lui parler, ce que nous fîmes. Mais au lieu de leur ordonner de partir, il discuta avec eux et prit même leur parti.
Toute cette situation était trop évidente pour émettre le moindre doute, et ces hommes n’auraient jamais osé être si impertinents s’ils n’avaient pas reçu un tel soutien. Le Français était si dangereux qu’il m’apparaissait évident que s’il se rendait à la colonie, il y commettrait de nombreux méfaits. Je recommandai donc qu’il soit renvoyé et qu’il reparte à bord du Lord Wellington. »
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À quoi ressemble Nicholas Garry?
Consultez le Beaver Index - Highlights of the First 200 Years of the Hudson's Bay Company, Glyndwr Williams, automne 1970; From Diary of Nicholas Garry, mars 1931.
Visitez York Factory et découvrez ses secrets conservés dans la glace.
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Did
You Know?
Nicholas Garry était habile et diplomate dans ses échanges avec les Autochtones et les Blancs au pays du commerce de la fourrure.
Le gouverneur de la CBH en Amérique du Nord, William Williams, a plus tard écrit que « la conduite charmante et impartiale de Nicholas Garry faisait disparaître, comme par magie, toute forme de jalousie. »
Lorsque la CBH construisit un nouveau fort à la colonie de la rivière Rouge en 1822, elle le baptisa Fort Garry en son honneur.
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