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>> Articles, journaux, publications éphémères
Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.
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Author: |
Nicholas Garry |
Title: |
The Diary of Nicholas Garry |
Publisher: |
The Royal Society of Canada |
Year Published: |
1900 |
Copyright Holder: |
Expired; no restrictions on use. |
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Nicholas Garry (1782-1856) s’est joint au conseil d’administration de la CBH en 1817. En 1821, il visita des postes de traite au Manitoba et dans le nord de l’Ontario en tant que représentant de la Compagnie, et expliquait aux commerçants et aux Autochtones la récente fusion avec la Compagnie du Nord-Ouest. Il fut plus tard sous-gouverneur de la CBH de 1822 à 1835.
Cette entrée décrit son départ de la rivière Rouge, en route vers Norway House, le 6 août 1821, que l’on trouve aux pages 142-143 ["Monday the 6th August... the Chippeways."]
« Lundi le 6 août. À 3 h, M. Bird, qui m’accompagne toujours, et moi-même, prenons place à bord de l’embarcation. À 6 h, nous prenons la relève de M. McGillivray, qui avait débuté la nuit précédente. Nos hommes et nous-mêmes mangeons de la viande de buffle séchée. Elle est délicieuse. La viande est simplement coupée en tranches et séchée au dessus du feu.
À 9 h 30, nous arrivons au camp des Pegwacs, ou celui de Cut Nose (Nez coupé), le chef. Le canot de M. McGillivray passe sans s’arrêter. (Il y a des gens en ce monde qui n’oublient jamais une injure. M. McGillivray parla au chef alors qu’il remontait la rivière et lui dit qu’il était un mauvais indien pour avoir défendu la colonie. Le souvenir des diverses circonstances survenues aurait pu évoquer d’autres sentiments dans un esprit différemment constitué).
Je débarquai et le trouvai entouré de femmes, d’enfants et de vieillards. Les jeunes hommes étaient partis à la guerre contre les Sauteux. Le chef et les vieillards étaient presque nus et les femmes n’étaient pas vêtues de façon décente.
Une des filles du chef était très jolie. Elle s’était attachée au fils de M. Bird, qui s’était révélé cruel. Elle avait un air mélancolique tout à fait charmant. Le mariage aurait pu se faire si les deux pères y avaient consenti.
Le chef hissa son drapeau, représentant l’Union royale avec les armoiries de la Compagnie de la baie d’Hudson, que lui avait remis Lord Selkirk. Il me montra un témoignage écrit sur une peau d’orignal affirmant qu’il avait toujours été un ami fidèle et sincère de la colonie et le recommandant à l’attention des officiers au service de la Compagnie de la baie d’Hudson. Le texte était court, mais écrit dans un style superbe témoignant des talents d’auteur de Lord Selkirk.
Je lui fis un court discours pour le remercier de son amitié et lui demandant de demeurer mon ami. Il m’enjoignit de ne pas envoyer les fournitures habituelles aux Sieux. Il fait partie de la tribu des Sauteux, ou plutôt des Chippewas. »
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Lisez d’autres extraits du journal de Nicholas Garry – entrez « Garry » dans la case de recherche à votre gauche.
Le chef Nez Coupé (Cut Nosed) est mentionné dans d’autres écrits – entrez « Peguis » dans la case de recherche à votre gauche.
À quoi ressemble Nicholas Garry?
Consultez le Beaver Index - Highlights of the First 200 Years of the Hudson's Bay Company, Glyndwr Williams, automne 1970; tiré du journal de Nicholas Garry, mars 1931; John West, Peguis and P. Rindisbacher, par Harry Shave, été 1957.
Pour en savoir davantage sur le chef Peguis, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.
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