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>> Articles, journaux, publications éphémères
Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.
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Author: |
Nicholas Garry |
Title: |
The Diary of Nicholas Garry |
Publisher: |
The Royal Society of Canada |
Year Published: |
1900 |
Copyright Holder: |
Expired; no restrictions on use. |
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Nicholas Garry (1782-1856) s’est joint au conseil d’administration de la CBH en 1817. En 1821, il visita des postes de traite au Manitoba et dans le nord de l’Ontario en tant que représentant de la Compagnie, et expliquait aux commerçants et aux Autochtones la récente fusion avec la Compagnie du Nord-Ouest. Il fut plus tard sous-gouverneur de la CBH de 1822 à 1835.
Cette entrée décrit l’arrivée à la rivière Rouge, le 3 août 1821, description que l’on trouve aux pages 134-135 ["At 12 We entered... of the Chipeway Tribe."]
« À 12 h, nous arrivâmes à la rivière Rouge, et croisâmes un grand troupeau de pélicans. Les rives sont basses, comme pour la dernière rivière que nous avons vue, mais plus larges, 40 verges; le sol est marécageux, les berges basses, roseaux et saules. La rivière s’élargit graduellement jusqu’à 300 verges. Après deux heures d’aviron, nous arrivons à l’endroit où la Compagnie de la baie d’Hudson garde ses chevaux, environ 60, utilisés pour transporter les biens vers Port Q' appelle, sur la rivière Assiniboine. L’endroit en question se nomme Brander House, département de Upper Red River (section supérieure de la rivière Rouge).
Les chevaux sont petits, mais semblent de bonne race. Ce sont des chevaux espagnols. Les souffrances que leur font subir les moustiques et les mouches sont terribles. Ils se trouvent sous des tentes faites de peaux de buffles et de grands feux fument à proximité pour éloigner les mouches. Derrière les tentes se trouvent des plaines immenses où pousse une végétation luxuriante. Les hautes herbes ne sont pas fauchées, mais fournissent une nourriture abondante aux chevaux.
Après dix minutes d’aviron, nous arrivons au camp des Indiens, qui cultivent des champs de maïs indien. Leur chef se nomme Cut Nose (nez coupé) car il a perdu une partie de son nez au cours d’une bagarre. C’est un homme de 50 ans de belle apparence, il a toujours été un excellent ami de la colonie et l’a même déjà défendue contre les attaques des sanguinaires ennemis de sa tribu.
Comme je n’avais pas de rhum, je promis de lui faire une visite officielle à mon retour. Il y avait de nombreuses femmes. La fille du chef était très jolie. Cut Nose souhaite que le fils de M. Bird l’épouse. Le jeune homme était parti à la guerre contre leurs ennemis, les Sieux. Ces indiens sont des Sauteux, comme les appellent les Français; ils appartiennent à la tribu des Chippewa. »
Other
Related Material
Lisez d’autres extraits du journal de Nicholas Garry – entrez « Garry » dans la case de recherche à votre gauche.
Le chef Nez Coupé (Cut Nosed) est mentionné dans d’autres écrits – entrez « Peguis » dans la case de recherche à votre gauche.
À quoi ressemble Nicholas Garry?
Consultez le Beaver Index - Highlights of the First 200 Years of the Hudson's Bay Company, Glyndwr Williams, automne 1970; tiré du journal de Nicholas Garry, mars 1931; John West, Peguis and P. Rindisbacher, par Harry Shave, été 1957.
Pour en savoir davantage sur le chef Peguis, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.
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Did
You Know?
Nicholas Garry fut le premier membre du comité de Londres de la CBH à visiter les territoires de la Compagnie en Amérique du Nord.
Il s’était porté volontaire pour ce mandat, et fut accepté en partie en raison de son expérience passée des voyages nordiques (jeune homme, il avait fait du commerce en Russie et le long de la côte de la mer Baltique), et en partie parce qu’il était le seul célibataire au sein du comité.
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