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Bon nombre de lieux et de régions du Canada ont une importance historique qui remonte au commerce de la fourrure et à la nation métisse. La géographie a également influencé la façon dont s'est développé le commerce de la fourrure.
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James Isham était un commerçant, un naturaliste amateur et un linguiste. Il manifestait un grand intérêt pour tout ce qu’il observait, prenant des notes sur les vêtements, les méthodes de chasse et de trappe, la faune et la flore.
À la page 164 ["Dogs are... Effected with them."], il discute des mérites des chiens, et décrit les caractéristiques des martres.
« Les chiens sont fort utiles aux Indiens pour tirer les traîneaux et porter des fardeaux; aussi, lorsqu’ils chassent le castor, ils laissent les chiens entrer dans la hutte, le castor se réfugie alors dans les chambres, s’imaginant que les chiens ne peuvent y accéder. Les Indiens ouvrent alors les chambres et les capturent. Ces chiens sont également très utiles aux Anglais lorsqu’ils partent en expédition loin du fort, un chien pouvant tirer les provisions de deux hommes pour un voyage de deux semaines.
Les martres sont fort nombreuses dans certaines régions, un Indien en a tué trois ou quatre cents au cours de l’hiver. Elles sont trappées à l’aide d’un piège fait de bois, et ne sont pas consommées de façon régulière, sauf par les Indiens qui en mangent fréquemment. Elles ressemblent à un lapin une fois écorchées; lorsque la tête et la queue sont coupées, on ne pourrait les distinguer de ce petit rongeur. Elles ont une fourrure douce et fine, et comme le chat, reconnu pour sa beauté et sa valeur, elles se nourrissent principalement de souris, de lapins, etc. Elles ont généralement 3 ou 4 petits par portée, une fois par année, et il est très difficile de les apprivoiser, car elles sont sujettes à des crises qui peuvent les tuer si elles en sont victimes. »
Did
You Know?
À l’époque où James Isham a écrit ses notes, l’orthographe était peu uniforme. Chacun avait sa propre façon d’écrire et utilisait plusieurs orthographes différentes, parfois dans un même paragraphe!
Les élèves rêvent sans doute de cette « belle époque », car leurs devoirs s’en trouveraient bien simplifiés! Mais ce manque d’uniformité rend la lecture difficile et les passages, notamment celui ci dessus, difficiles à comprendre. Lorsque ce passage est lu à haute voix, le sens apparaît très clair à ceux qui écoutent. Mais, à la lecture, notre cerveau doit faire quelques efforts pour déterminer à quel mot correspond ces orthographes différentes.
En appliquant les règles d’orthographe actuelles, combien d’erreurs pouvez-vous recenser dans ce passage?
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