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>> Articles, journaux, publications éphémères
Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.
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James Isham était un commerçant, un naturaliste amateur et un linguiste (langues autochtones). Le titre de cette entrée, « A discription of York Fort Hays's River Vizt » est suivi d’un espace de deux pages et demie, aux pages 172-73 de la publication : « The wall's... full of water &c. » Fort York en marge.
« Les murs des maisons où nous vivons mesurent deux pieds d’épaisseur et sont en pierre, les fenêtres sont petites, et sont dotées de volets de bois de trois pouces; ces volets sont fermés 18 heures par jour en hiver.
Quatre grands feux sont allumés dans d’énormes foyers de briques (construits à cette fin). Chaque jour, dès que le feu a consumé tout le bois et qu’il ne reste que le charbon, le dessus de la cheminée est fermé par un couvercle de fer, ce qui permet de garder la chaleur à l’intérieur, mais également la fumée, causant ainsi des maux de tête et empoisonnant l’air ambiant. En outre, 4 ou 5 heures après que le feu soit éteint, malgré le couvercle de fer toujours fermé, à l’intérieur des murs de nos maisons, la glace atteint 6 à 8 pouces, et nous devons chaque jour la casser à coups de hachette. Trois à quatre fois par jour, nous réchauffons un boulet de fer de 24 livres dans le feu, et le suspendons à la fenêtre de nos appartements, ce qui n’empêche pas une bouteille d’eau de 2 gallons de geler près du foyer, comme je l’ai déjà observé.
Sous ces foyers se trouvent nos celliers, à 10 et 12 pieds de profondeur, où nous conservons vin, bière, etc. Ces denrées ne sont pas épargnées par le gel, et en période de fortes pluies, elles sont imbibées d’eau [etc.]. »
Did
You Know?
Les températures glaciales dans les forts de la CBH pendant l’hiver font également l’objet de commentaires de l’explorateur David Thompson, qui relate avoir fait les cent pas, pendant des heures, juste pour essayer de se tenir au chaud.
La fumée des foyers rendait toute propreté impossible : un des collègues commerçants de James Isham s’est déjà excusé de la saleté des pages de son journal en expliquant que ses mains étaient aussi noires que le tuyau de la cheminée.
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