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La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.


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Author: Frances Simpson
Location: HBCA - Archives of Manitoba
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit HBCA - Archives of Manitoba.
  -37- Frances Simpson : Fort William

Frances Ramsay Simpson (n. c.1812 - d. 1853), fille d’un marchand de Londres, elle épousa son cousin, le gouverneur de la CBH George Simpson, en 1830. Au début de son mariage, elle l’accompagna dans ses voyages sur la Terre de Rupert, mais sa santé se détériora au cours de sa première grossesse, et elle fut souvent fort malade par la suite. Son mari l’installa en premier lieu à Londres et ensuite à Lachine, où elle mourut peu de temps après avoir donné naissance à son 5e enfant.

Cette entrée est datée du 25 mai à Fort William, où elle se repose une journée. P15, 6e paragraphe : « Arose between 7 & 8 o'clock... well satisfied. »


«25th Nous nous sommes levés entre 7 et 8 h et avons fait une promenade autour du fort avant le déjeuner. Dans la matinée, nous avons reçu la visite d’un vieux chef indien nommé l’Espagnol, qui venait nous présenter ses fourrures. C’est sans doute l’Indien le plus gai et de meilleur caractère que j’ai jamais rencontré; il semblait surpris et content de me voir, et m’a serré la main cordialement à plusieurs reprises.

Il était habillé d’un manteau rouge très gai avec des manchettes et un collet de velours noir orné de dentelle dorée, d’une chemise de calicot blanc bordée d’une frange d’environ une demie verge de largeur, de bas de toile ornés de perles, d’un immense sabre pendant à sa taille et d’un énorme chapeau qu’il portait légèrement de travers, surmonté d’une grande profusion de plumes colorées.

Il était accompagné de son gendre, habillé dans le même style, mais ses vêtements étaient moins colorés. Il était jeune, et semblait vouer un grand respect à son beau-père. Après avoir prononcé un long discours, à la suite duquel ils reçurent en présent de la liqueur, du tabac, des perles et de la toile, les deux hommes partirent, apparemment fort satisfaits. »


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À quoi ressemble Frances Simpson?

La coutume était de donner du tabac lorsque l'on rencontrait des gens ou lorsque l'on voulait établir une relation d'affaires.

Consultez le Beaver Index - p. ex., Journey for Frances [Parties 1-3], par Grace Lee Nute, décembre 1953, mars 1954 et juin 1954.

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Did You Know?
Les vêtements décrits par Frances Simpson et portés par l’Espagnol étaient généralement donnés par les commerçants européens aux « capitaines de négoce », comme on les appelait.

Même s’il s’agissait d’un titre qui leur était conféré par les commerçants européens, il visait principalement à reconnaître l’autorité et l’influence que détenaient déjà les chefs autochtones et d’autres leaders des Premières nations.

Le titre et le costume semi-militaire avaient également pour but d’accroître l’influence de ces chefs auprès d’autres peuples autochtones en traduisant ainsi le respect que les Européens leur manifestaient. Les vêtements un peu moins voyants portés par le gendre de l’Espagnol étaient généralement donnés aux « lieutenants de négoce. »