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>> Articles, journaux, publications éphémères
Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.
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Author: |
Joseph James Hargrave |
Title: |
Red River |
Publisher: |
John Lovell, Montréal |
Year Published: |
1871, First Printing |
Copyright Holder: |
Expired; please credit publisher as John Lovell. |
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Joseph James Hargrave (1841-1894) était le fils aîné du négociant en chef de la CBH, James Hargrave, et de sa femme, Letitia. Éduqué en Écosse, Joseph James retourna en Terre de Rupert en 1861 en tant qu’apprenti commis pour la CBH, et servit de secrétaire à son oncle, William McTavish, gouverneur d’Assiniboine et de la Terre de Rupert. En 1869, il a commencé à écrire des articles chaque semaine pour le Montreal Herald sur le nord-ouest et le transfert prévu de la Terre de Rupert au Canada.
Son livre de 1871, Red River, est considéré comme la meilleure histoire de la rivière Rouge écrite au 19e siècle. Il s’agit à la fois d’une histoire et d’observations personnelles sur la vie économique, sociale, politique et religieuse à la rivière Rouge. Il y souligne que la colonie et ses institutions devaient leur existence même à la vitalité du commerce de la fourrure.
Voici sa description des loisirs de l’époque, plus particulièrement pendant l’hiver. P195-96, 2e paragraphe :« Reading men... outside of the fort. »
« Les hommes qui aiment la lecture ont énormément de temps à consacrer à ce passe-temps pendant les longues soirées d’hiver. Les livres, qui sont la propriété de chacun, sont plus rares qu’on ne pourrait le croire, compte tenu de la difficulté de les transporter jusqu’ici. Cependant, il existe de grandes bibliothèques, à l’usage des officiers et serviteurs de la Compagnie, à divers endroits dans le nord.
Ceux de nature moins studieuse passent leur temps à pratiquer un instrument de musique. Le violon, que l’on peut facilement transporter avec soi, est très populaire et, après quelques années de pratique assidue, nos musiciens atteignent un niveau de virtuosité tout à fait étonnant. On dit que certains jouent très bien, mais le style de musique exécuté n’est pas des plus élevés.
À la colonie de la rivière Rouge, l’exécution de gigues monotones est considérée comme un grand exploit musical, et le violoneux s’accompagne en tapant du pied si vigoureusement qu’il ne fait pas bon demeurer juste en dessous de chez lui. Cependant, les maisons à deux étages sont plutôt rares à l’extérieur des forts. »
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Did
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La colonie de la rivière Rouge a peut-être eu sa première bibliothèque dès 1816. La première bibliothèque permanente, où l’on pouvait s’inscrire et emprunter des livres, a été créée à Fort Vancouver, en 1834 ou 1835 par le Dr William Tolmie.
Des bibliothèques itinérantes similaires ont été mises sur pied à Fort Simpson (dans le district du fleuve Mackenzie) dans les années 1840, à York Factory et Moose Factory dans les années 1850, et à Norway House en 1870. Certains commerçants de fourrure avaient leur propre bibliothèque privée, et le père de Joseph James, James Hargrave, achetait et vendait fréquemment des livres pour ses amis sur toute la Terre de Rupert.
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