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>> Artefacts
La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.
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Creator: |
Cree or Cree/Metis; Eastern Subarctic; Fort Churchill area, Manitoba |
Year made: |
Late 1880s |
Dimensions: |
22.5 cm long; 10 cm wide; 6 cm high |
Location: |
The Manitoba Museum; Artifact HBC 57-24 |
Copyright Holder: |
The Manitoba Museum |
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Mocassins pointus, de style chaussette, fabriqués de peau d’orignal tannée et fumée. Les coutures des moccasins sont faites à la main avec du fil de tendon créé depuis des tendons d’animaux séchés et fendus très délicatement.
Le fabricant a décoré les mocassins d’un motif floral réalisé avec une broderie de fil de soie sur l’avant-pied (pièce formée située au-dessus de la chaussure) et autour du bracelet. L’avant-pied est bordé d’un
« passepoil » composée de mèches de crin de cheval enveloppées fermement de fils de soie orange et bleu. Le bracelet est orné de fourrure d’hermine.
Did
You Know?
Cette paire de mocassins a été obtenue par George Simpson McTavish Jr. au Fort Churchill, et date d’environ 1887.
Les mocassins furent adoptés par les commerçants de fourrure Européens en tant que forme indispensable de chaussant. Cette paire de mocassins intérieurs Cri nordique ou Cri-Métis est une modification du genre extérieur connu comme « enveloppant » la cheville. Conçus pour empêcher la neige de pénétrer et pour ainsi protéger la cheville, les mocassins extérieurs comprenaient un morceau de cuir cousu dans la région du bracelet et qui s’enveloppait autour de la jambe inférieure en se maintenant en place avec des lanières en cuir.
Les femmes Aborigènes étaient réputées pour leur préparation de mocassins décorés, et elles les échangeaient à différents postes pour des biens Européens tels que des étoffes, de la farine et du thé.
Des formes traditionnelles d’ornementation comprenaient l’usage de pigments naturels, de poils d’animaux tels que l’orignal, le chevreuil ou le caribou et les piquants aplatis et teints de porc-épic. Par les années 1850, de nouvelles expressions décoratives s’établissait avec la disponibilité de plus grandes quantités de perles de verre européennes, de fil de soie, de rubans et d’étoffes. Des ciseaux et des aiguilles à perler se manifestaient.
De nouveaux motifs, surtout des décors floraux réalistes de la période victorienne, furent présentés aux femmes Aborigènes par des enseignantes Européennes qui travaillaient aux écoles missionnaires. Connus sous le nom de « Gens du perlage floral » les Métis étaient aussi responsables de la diffusion de vêtements à l’ornementation florale à travers la zone subarctique.
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