Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
  In English
Acceuil  |  Période préeuropéenne jusqu’en 1600  |  De 1600 à 1867  |  De 1867 à aujourd’hui
  Identité, culture et communauté
  La terre : lieux et personnes
  Liens historiques
  Pouvoir et autorité
  Économie et ressources
  Interdépendance mondiale

Recherche sur l’ensemble du site
Recherche pour cette période seulement
 
  De 1867 à aujourd’hui
Acceuil >> De 1867 à aujourd’hui >> Identité, culture et communauté >> Artefacts

Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.


Image 1
Creator: Innu (Montagnais/Naskapi); Eastern Subarctic; Sept-Iles, Quebec
Year made: Early 20th century
Dimensions: 45 cm long; 33.5 cm wide; 1.5 cm high
Location: The Manitoba Museum; Artifact HBC 1480
Copyright Holder: The Manitoba Museum
  (M32) Modèle de raquette queue de castor

Modèle fait à la main de raquettes selon le style « queue de castor ». Une raquette se construisait en formant une armature en bois et un « tapis » de tissage de babiche ou de minces rubans de peau crue.

Des rubans de tissu bleu, rouge et jaune, (ruban sergé) servirent pour décorer les bouts des raquettes. Des motifs géométriques, y compris des traces d’oiseau (lagopède?) ont été peints sur le tapis avec des pigments naturels.


Other Related Material
Apprenez davantage au sujet du transport – inscrivez « transport » dans la case de recherché à votre gauche. Consultez le Beaver Index - p.ex., inscrivez « raquettes, » « transport, » « Inuit, » « aborigène », etc.

Did You Know?
Le déplacement à pied en hiver s’avérait impossible sans les raquettes et les traiteurs européens l’ont diligemment réalisé. Chaque groupe de Premières nations fabriquait ses raquettes d’une façon distincte.

Les Innus (Montagnais ou Naskapie du Québec) utilisait une aiguille d’os, de bois d’animal ou de fer pour fabriquer le tapis de babiche. La raquette était retenue au pied grace à une large lanière de peau fixée à une ouverture demi-circulaire en arrière de la traverse des orteils.

Des motifs et des formes furent adaptées à divers catégories de neige et genres d’utilisation. Par exemple, parmi certains groupes de Cri du nord, on connaissait jusqu’à cinq différents modèles. Certaines formes tenaient leur nom des caractéristiques d’animaux ou oiseaux particuliers tels que les « queue de castor », « patte d’ours » et « queue d’aronde ».

Les raquettes « queue de castor » étaient portées surtout par les hommes. On les utilisait au milieu de l’hiver quand la neige avait tendance à être légère et poudreuse. Le style « patte d’ours » allait avec la première neige et le genre « queue d’aronde » servait préférablement en novembre et décembre et encore en mars et avril lorsque la neige était pesante et granuleuse. La raquette à pointe effilée était favorisée sur des pistes bien usagées en forêt.