Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.


Image 1
 
 
Creator: Ahmoo; Eastern Subarctic; Lac Seul Post area, Ontario; Anishnaabe (Ojibwa)
Year made: Early 1920s
Dimensions: 102 cm long; 18 cm wide
Location: The Manitoba Museum; Artifact HBC 2270
Copyright Holder: The Manitoba Museum


(M28) Canot anishnaabe

Modèle d’un canot avec deux pagaies. Le canot est fait d’écorce de bouleau, de bois, de racine d’épinette et de la résine d’épinette noircie.

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Pour en savoir davantage sur le transport - entrez «canots« ou «transport» dans la case de recherche à gauche.

Consultez le Beaver Index - par ex., 'canoes,' 'Anishnaabe,' 'Ojibway,' 'birch bark,' etc.

Did You Know?
Des modèles de canot étaient fabriqués comme jouets et objets d’artisanat pour la traite avec les Européens. Cet échantillon fut construit par Ahmoo (Bee), un Anishnaabe, selon le style Ojibwa traditionnel.

Les canots d’écorce crées par les peuples autochtones, et en particulier ceux fait en bouleau à papier ou Betula papyrifera, furent utilisés à travers une grande partie des zones subarctiques et forestières du Canada. Les explorateurs et les commerçants en fourrures l’ont rapidement adopté comme moyen de transport indispensable.

Le canot en écorce de bouleau était léger et pouvait être facilement remis en état avec les matériaux locaux disponibles tels que de l’écorce pour le rapiéçage, la racine d’épinette (watape) pour restaurer les coutures et la résine d’épinette pour les imperméabiliser. Ces approvisionnements étaient souvent stockés aux postes de traite et se transportaient en canot lors de longs voyages.

Au fur et à mesure que les voyageurs se déplaçaient davantage dans les régions intérieures, qu’ils transportaient de plus larges chargements d’approvisionnements et de fourrures en va-et-vient, des embarcations plus considérables s’imposaient. Par la fin des années 1700 et le début des années 1800, les canots préparés à Trois-Rivières étaient jugés être d’ordre supérieur.

Les dimensions et les formes des canots variaient selon les exigences des routes à suivre. Le canot du maître mesurait en moyenne 11 mètres par 1.8 mètres et pouvait transporter 2.7 tonnes de marchandises. Il servait à la traite sur d’importants plans d’eau entre Lachine au Québec et le Grand Portage à la tête du lac Supérieur.

Le canot du nord mesurait à peu près 8.8 mètres par 1.4 mètres et pouvait transporter 1.36 tonnes de marchandises. Il convenait mieux au déplacement sur des petites rivières, aux petits fonds et là où les portages étaient nombreux. Le plus petit canot autochtone en écorce de bouleau mesurait environ 5.5 mètres par 0.9 mètres et pouvait tenir une charge de 0.7 tonne.