Une reproduction d’une « carotte » de tabac de trois livres. Le tabac était emballé de tissu et lié d’une ficelle. L’étiquette indique le contenu étant du Imperial Tobacco, son poids et sa provenance depuis la Compagnie de la Baie d’Hudson.
Cette reproduction a été fabriquée pour la Compagnie de la Baie d’Hudson en tant que cadeau de la part de la Compagnie Imperial Tobacco selon un genre d’emballage répandu au 18 ième siècle.
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Consultez le Beaver Index - p. ex., Tobacco for the Fur Trade, par Marius Barbeau et Clifford Wilson, mars 1944.
Did
You Know? Le tabac était échangé sous différentes formes, y compris de longues cordes de feuilles comprimées, des « rouleaux de tabac » composés de feuilles de tabac enroulées en forme d’une larme et des « carottes de tabac » contenant des paquets de feuilles enveloppés d’un tissu, liés avec une ficelle et transportés dans une toile.
Les carottes variaient en grosseur, allant de .45 kg à 1.36 kg ou plus. Le tabac en provenance du Brésil était un article commun de la traite, échangé pour des fourrures par la Compagnie de la Baie d’Hudson; il était préféré de toutes variétés par les traiteurs Aborigènes. Entre 1720 et 1774, plus de 65 tonnes (144,000 livres) de tabac furent échangées à York Factory.
Avant d’entamer les pourparlers, les Européens offraient un cadeau de tabac aux traiteurs Aborigènes en témoignage d’amitié et pour stimuler l’échange de biens. Le tabac a aussi joué un rôle important lors des cérémonies officielles de négociation qui se déroulaient dans les postes principaux.
Le tabac étant considéré une plante sacrée, les traiteurs Aborigènes offraient des prières par l’intermédiaire de la cérémonie de la pipe pour honorer le renouvellement des vieilles alliances de traite avec les Europééens ou pour célébrer la négociation de nouveaux accords.