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Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.


Image 1
 
 
Creator: J.E. Barnett and Sons, London
Year made: 1871
Dimensions: 117.9 cm
Location: The Manitoba Museum; Artifact HBC 2327-B
Copyright Holder: The Manitoba Museum


(M25) Arme à feu de traite

Mousquet de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson du type pierre à silex, fabriqué par J.E. Barnett et Fils, Londres. On peut y voir une contre-platine en forme de serpent. Le mécanisme de mise à feu de la platine à silex comprend un chien équipé d’une pierre à silex, un ressort de percussion, un percuteur en métal (une batterie) et un bassinet.

Lorsqu’on appuie sur la gâchette, le ressort de percussion entraîne le chien et la pierre à silex à frapper la batterie métallique, créant une pluie d’étincelles qui tombent sur une petite quantité de poudre noire placée dans le bassinet. Cela met le feu à la charge de poudre noire dans le canon du mousquet qui à son tour décharge les munitions (balles de mousquet en plomb).

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Lisez davantage au sujet de la chasse – entrez « chasse » dans la case de recherche à votre gauche.

Voici d'autres armes de chasse présentées sur ce site : un arc inuit, une flèche pieds-noirs, un bola inuit et un piège en fer.

Consultez le Beaver Index - p.ex., HBC Trade Guns, par S. James Gooding, décembre, 1951.

Did You Know?
Ce mousquet est une version ultérieure du genre qui était troqué aux chasseurs autochtones par les Compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d’Hudson dès la fin de 18 ième siècle et pour la majeure partie du 19 ième siècle.

Selon l’historien spécialiste des armes à feu, S. James Gooding, vers 1690, certains fabricants d’armes anglais ont remplacé le genre baroque français, faisant appel aux boucles et banderoles pour décorer la contre-platine, par un motif de serpent ou de « dragon ».

Vers le milieu des années 1790, la contre-platine illustrant un serpent en laiton était désormais la norme sur les fusils de traite anglais. Non seulement la présence de cette contre-platine indiquait l’origine des armes aux traiteurs autochtones, mais selon la tradition orale, elle avait aussi une portée spirituelle pour les chasseurs et garantissait une chasse fructueuse.

De nombreuses armes à feu introduites lors du début du règne du commerce de la fourrure étaient de piètre qualité, et les Autochtones s'en déclarèrent fort insatisfaits. Certaines armes à feu défectueuses provoquèrent de graves accidents. De plus, elles nécessitaient des remises en état par les forgerons des postes de traite. Elles étaient aussi coûteuses, et les munitions devaient être échangées contre d'autres marchandises. Pour ces raisons, les armes et équipements de chasse traditionnels continuèrent d'être utilisés, avec les armes à feu. Dans certaines circonstances, les fusils se révélaient moins efficaces que l'arc et les flèches.