Cette planche porte-bébé (tikanagan) est constituée d’une planche à porter et d’un sac à berceau. La planche à porter est peinte en rouge et il y a un cerceau protecteur fixé près du haut de la partie supérieure. Aussi, tout près du bord, deux coeurs ont été ciselés.
Un sac à berceau est attaché à une pièce de renfort en forme de u qui retient ce premier en place. Le sac est fabriqué d’une étoffe de traite en laine tissée (drap grossier provenant de Stroud, Angleterre) et il est brodé de perles de verre colorées obtenues au poste de traite. Des lanières de cuir servent à fermer le sac.
Une courroie de transport en cuir fixée au dos sert à trimballer l’enfant ou à attacher la planche afin que l’enfant soit hors de danger.
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Consultez le Beaver Index - p.ex., Land of the Ojibway, par Janet Carruthers, mars 1952.
Did
You Know?
La tikanagan était un article ingénieux de technologie aborigène de garde d’enfants qui servait comme l’équivalent contemporain d’un berceau, d’un chariot, d’une chaise haute et d’un parc de jeu.
Elle fut conçue pour garder les enfants au chaud, hors de danger et pour être portatif. La construction du sac tombait sous la responsabilité de la mère et sa parenté feminine, tandis que le mari ou le parent mâle le plus proche s’occupait de la fabrication de la planche.
Le cerceau en saillie sur la planche port-bébé servait à protéger la tête de l’enfant en cas de chute accidentelle. Il servait aussi à suspendre des amulettes protectrices et des jouets aussi bien que des revêtements de tissu pour parer les moustiques ou le froid. Les tikanagans étaient souvent transmises d’une génération à l’autre.