Bon nombre de lieux et de régions du Canada ont une importance historique qui remonte au commerce de la fourrure et à la nation métisse. La géographie a également influencé la façon dont s'est développé le commerce de la fourrure.
Une raquette faite à la main construite de bois de et d’un tapis de sangles de babiche. D’habitude, les hommes fabriquaient les armatures, tandis que les femmes préparaient la babiche, consistant de longs rubans de peau crue épilée, pour le tapis. Ce sont aussi les femmes qui tissaient le tapis à l’aide d’une longue aiguille à tisser faite en os ou en métal.
Le fabricant de cette paire détaillée de raquettes a crée des motifs géométriques dans le tapis de babiche en utilisant de la peinture noire et rouge. Des touffes de peau sont attachées à l’extérieur de l’armature.
Cette raquette est construite dans le style des Atikamekw (connus aussi sous le nom de Tête de Boule dans les dossiers historiques). C’est un groupe autochtone parlant le Cri qui habite la région supérieure de la rivière Saint-Maurice au Québec.
Les terres traditionnelles étaient très abondantes en castor et par la fin des années 1600, ils prenaient une part active au commerce de la fourrure.
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Le déplacement à pied en hiver s’avérait impossible sans les raquettes et les traiteurs européens l’ont diligemment réalisé. Chaque groupe de Premières nations fabriquait ses raquettes d’une façon distincte.
Des motifs et des formes furent adaptées à divers catégories de neige et genres d’utilisation. Par exemple, parmi certains groupes de Cri du nord, on connaissait jusqu’à cinq différents modèles. Certaines formes tenaient leur nom des caractéristiques d’animaux ou oiseaux particuliers tels que les « queue de castor », « patte d’ours » et « queue d’aronde ».