Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.


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Author: Pierre Gaultier de Varennes de la Vérendrye and his sons
Title: Journals and Letters of Pierre Gaultier de Varennes de la Vérendrye and His Sons
Publisher: The Champlain Society, Toronto
Year Published: 1927
Copyright Holder: Image courtesy of The Champlain Society
  -54- La Vérendrye (père) : Relations avec les Cris

Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de la Vérendrye (1685-1749), était un officier de l’armée française qui succéda à son frère en tant que commandant d’un grand secteur du commerce de la fourrure, au nord du lac Supérieur.

Il fut le premier commerçant français à établir des postes de traite à l’ouest de cette portion de territoire, et fit construire une série de postes le long de la vallée de la rivière Saskatchewan.

Ce journal prend la forme d’une lettre au gouverneur de la Nouvelle-France, le Marquis de Beauharnois. La période couverte va du 20 juillet 1738 à mai 1739 [p298-300, 2e paragraphe : « j'arrivèe au fort de Maurepas ... leur fit bien plaisir. »]


“… j’arrivée au fort de morpas [Maurepas], le 22. ou je fis la reueu des armes publié vos ordres concernant le dit poste, en donés copie à Mr de Louuiere commis pour ces Messieurs Destachés cinq de ses hommes pour venir auec moy, comme j’éstois convenu, je lessois à Mr de Louuière 9 hommes,

je me rendis à la fourche des assiliboiles Le 24. ou je trouvés dix cabanes de Crix deux chefs de guerre, qui m’atendoit avec bien des viandes ayant été averty que je venois, il me priere de leur accorder un séjour pour avoir le plaisir de nous voir et nous donner a mangér, je leurs acordé estant bien aise de leur parlér,

je fis venir les deux chefs a ma tante, je sauois qu’il aloit tout les ans aux Englois, que l’on m’auoit raporté qu’il y en auoit un qui auoit receu vn collier des Englois auec un present pour jouer un mauvais tour aux françcois,

je dis a celuy que l’on m’auoit accusée tout ce qui m’auoit esté dit de luy, j’ay eu l’honneur de vous en escrire l’année derniere de michilimakina, des bruits qui couroit à ce sujet,

il me respondit mon père, je say que j’ay beaucoup denuieux qui parle contre moy, je n’ay point esté aux Englois il y a plus de six ans, jay envoyés à la vérité ces dernières année que les françois nous a abandonnés il nous faloit avoir nos besoins,

demande a ceux qui ont esté pour moy que voîla icy sil ont entendue parlér de quelque chose d’aprochant, je te peus assurer que l’Englois est tranquile et ne nous parle point du françois, Ce sont des menteurs qui ont fait courir ces bruits là, tu en conoitera la vérité par la suite tant que le françois tiendra icy nos terres, nous te promettons de ne point alér ailleurs.


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Le chef que La Vérendrye accusait de faire du commerce avec les Anglais tenta de le dissuader de se rendre en amont de la rivière Assiniboine. Il lui dit que les gens qu’il y rencontrerait (les Assiniboines) ne savaient pas comment tuer le castor et portaient des peaux de bison comme vêtements;

La Vérendrye lui répondit qu’il était bien déterminé à y aller et qu’il montrerait aux Assiniboines comment chasser le castor.