Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


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Author: Frances Simpson
Location: HBCA - Archives of Manitoba
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit HBCA - Archives of Manitoba.
  -36- Frances Simpson : Début du voyage

Frances Ramsay Simpson (n. c.1812 - d. 1853), fille d’un marchand de Londres, elle épousa son cousin, le gouverneur de la CBH George Simpson, en 1830. Au début de son mariage, elle l’accompagna dans ses voyages sur la Terre de Rupert, mais sa santé se détériora au cours de sa première grossesse, et elle fut souvent fort malade par la suite. Son mari l’installa en premier lieu à Londres et ensuite à Lachine, où elle mourut peu de temps après avoir donné naissance à son 5e enfant.

Il s’agit de la première entrée du journal tenu par Frances, l’épouse de 18 ans du gouverneur de la CBH, George Simpson, au cours d’un voyage en canot de Lachine à la rivière Rouge et au-delà. p50-51, 6e paragraphe : « May 2nd... state of the weather. »


«2 mai Nous avons quitté Lachine à 4 h dans deux canots dirigés par 15 hommes chacun, tous des Canadiens forts, dynamiques et de belle apparence. Les passagers étaient M. et Mme McTavish et une servante dans un des canots, et M. Simpson, moi-même et un serviteur dans l’autre. Nous étions accompagnés de messieurs Keith et Gale qui acceptèrent volontiers de se joindre à nous pour une journée ou deux.

Notre canot, une magnifique embarcation, légère et élégante au-delà de toute description, mesurait 35 pieds de longueur, le chargement comprenait deux malles à l’épreuve de l’eau (appelées cassettes) contenant nos vêtements, un panier pour les viandes froides, les couteaux et fourchettes, les serviettes, etc., un panier à œufs, une cantine de voyage contenant six bouteilles de vin, des tasses et soucoupes, une théière, un pot de sucre, des cuillères, des burettes, des verres et gobelets, des engins de pêche, du thé, du sucre, du sel, etc., ainsi qu’un sac de biscuits, du jambon, un petit tonneau de beurre, etc.

Les provisions de l’équipage étaient composées de porc et de biscuits. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on appelle les jeunes recrues les « mangeurs de porc », pour les distinguer des plus vieux qui passent l’hiver dans la région et qui se nourrissent principalement de pemmican, un mélange de viande de bison, de suif et d’une bonne proportion de poils (mais je ne sais pas si ce dernier ingrédient a pour objet de faire tenir ensemble cette composition). Ce n’est pas un aliment très délicat, mais il est très nourrissant et plus facile à transporter, puisqu’il est conservé dans un sac fait de peau de bison.

On trouve également un tonneau de liqueur (appelé Dutchman) duquel les gens se servent trois ou quatre fois par jour, selon le climat.


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Lisez des extraits du journal de Frances – entrez « Frances » dans la case de recherche à votre gauche.

À quoi ressemble Frances Simpson?

Consultez le Beaver Index - p. ex., Journey for Frances [Parties 1-3], par Grace Lee Nute, décembre 1953, mars 1954 et juin 1954.

Did You Know?
Au cours de son voyage, Frances Simpson eut le bonheur de profiter de la compagnie de Catherine Turner, l’épouse écossaise du commandant de la CBH, John George McTavish. Elle éprouva une grande peine lorsqu’elle quitta sa famille à Londres.

Frances Simpson avait énormément souffert du mal de mer au cours de la traversée, mais sa santé s’était assez améliorée après son arrivée à Montréal pour qu’elle puisse participer à ce voyage en canot de Lachine à York Factory.

Les deux épouses furent les deux premières femmes britanniques à parcourir ce trajet. Frances Simpson admirait particulièrement la force et l’habileté des voyageurs, dont deux étaient chargés de transporter les dames lors des portages.