Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


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Author: Robert Michael Ballantyne
Title: Every-day Life in the Wilds of North America
Year Published: 1848
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use.
  -15- RM Ballantyne : La brigade des Voyageurs

Robert Michael Ballantyne (1825-1894) s’est joint à la CBH en tant qu’apprenti commis en 1841, à l’âge de 16 ans. Au cours de ses six années dans l’univers du commerce de la fourrure, il a travaillé à Upper Fort Garry, Norway House, York Factory et Tadoussac.

Même s’il n’était pas un très bon commis, il adorait la nature et écrivait de longues lettres détaillées à sa mère, en Écosse. Il a commencé à consigner ses expériences dans un livre, en 1846, et en 1848 a publié Hudson's Bay, ou, Every-day life in the wilds of North America. Il est plus tard devenu un auteur réputé de livres d’aventures pour jeunes garçons.

Voici la description de l’arrivée de la brigade des fourrures à Norway House au printemps de 1843. P151-152, 2e paragraphe : « As I said… of the interior. »


« Comme je l’ai mentionné, ensuite, le printemps revint. La glace fondit et fut emportée par les eaux. La rivière Jack s’écoulait lentement, comme s’il elle n’avait jamais connu la glace. Sur le lac, les vagues clapotaient contre les berges, comme si elles applaudissaient l’arrivée du printemps. Bientôt, les bateaux arrivèrent. En premier lieu, le « Portage Brigade » à bord de L’Esperance. Il y avait sept ou huit bateaux; de nombreux feux furent allumés près du fort, attisés par un joyeux groupe de voyageurs canadiens et métis en liesse. Jamais de ma vie je n’ai vu de groupe aussi pittoresque.

Ils portaient tous une capote neuve bleu clair et des pantalons de velours côtelé qu’ils attachaient aux genoux avec un ruban orné de perles. Leurs pieds étaient chaussés de mocassins en peau d’orignal et leur cou, brûlé par le soleil, était nu. Une ceinture rouge leur encerclait la taille, et alors que certains portaient des chapeaux agrémentés de plumes bariolées, d’autres arboraient des bonnets ou couvre-chefs retenus par un cordon brillant or et argent. Quelques uns d’entre eux, n’appréciant pas particulièrement les manteaux, portaient une chemise rayée blanc et bleu, et comptaient sur leur abondante chevelure emmêlée pour les protéger de la pluie et du soleil.

Ils formaient un groupe d’hommes bruyants, mais de belle apparence. Personne, en voyant leurs visages heureux alors qu’ils fumaient leur pipe à leur aise, bien installés devant le feu, n’aurait pu croire que ces hommes venaient de quitter femmes et enfants pour s’embarquer dans une aventure de cinq mois des plus ardues, où les attendaient les dangers des rapides sauvages et bouillonnants. »


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Did You Know?
La vie de commis était bien moins excitante que celle de voyageur. Robert Ballantyne a commencé à écrire ses souvenirs et expériences du commerce de la fourrure en 1846, pour occuper les longues soirées d’hiver au poste de traite isolé de Sept-Iles, au Québec.