Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


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Author: Letitia Hargrave
Title: The Letters of Letitia Hargrave
Publisher: The Champlain Society, Toronto
Year Published: 1947
Copyright Holder: The Champlain Society
  -46- Letitia Hargrave : Mademoiselle Mactavish

Letitia Hargrave, née Mactavish (1813-1854), était la fille du shérif Dugald MacTavish et de Letitia Lockhart. En 1840, elle épouse James Hargrave, négociant en chef pour la CBH, et quitte l’Écosse pour York Factory.

Les lettres que Letitia écrit à sa famille et ses amis nous proposent des observations sur la vie qui diffèrent de ce que l’on trouve dans les journaux de poste de cette époque, écrits par des hommes. Sa correspondance est également reconnue pour son importance, puisqu’il s’agit d’une des premières écrites par une femme pionnière de l’ouest du Canada, dans l’univers du commerce de la fourrure.

Dans ses lettres, on peut la voir se transformer d’une jeune fille naïve et souffrant du mal de mer à une observatrice aguerrie et sagace de la vie de commerçant de fourrure.

21 mai 1840. Voici une de ses premières lettres à sa mère, concernant les femmes du pays et les enfants de leur conjoint. P34-35, 3e paragraphe : « I wish you had heard…much attached to her. »


« J’aurais souhaité que vous entendiez le récit que faisait Mme [George} Simpsons de l’introduction à Mme John [George] Mactavish de la fille aînée de son mari, une jeune fille de 13 ans. Aussitôt qu’ils sont arrivés à Montréal, oncle lui a tout raconté. Mme M. a mentionné qu’elle en avait bien souffert, mais ne dit rien avant un certain jour, après le souper, à Lachine, devant tous les hommes présents, souper où les seules dames présentes étaient Mme Simpson et elle-même. M. Tom Taylor (frère de feu Mme Mary Stuart), qui était alors le serviteur des gouverneurs, ouvrit la porte bien grande et avec panache annonça « Mademoiselle Mactavish ».

L’oncle se leva et la présenta à sa femme, qui eut l’air stupéfaite, mais serra la main de mademoiselle, une jeune fille fort jolie, mais assez impertinente. Son père lui fit alors une petite caresse. Mme M. passa du blanc au rouge et enfin se leva et quitta la pièce. Tous étaient fort mal à l’aise, sauf l’oncle et la fille. Mme S. la suivit et la trouva en larmes. Elle expliqua qu’elle savait que l’enfant devait arriver à la maison ce soir-là, mais qu’elle espérait être épargnée d’une introduction aussi publique.

Tout le long du trajet jusqu’à Moose, l’oncle la gâta de façon éhontée et elle était souvent fort impertinente envers sa belle-mère, qui ne semblait cependant ne jamais y porter attention, et qui écrivait même à Mme S. que Mary était une jeune fille très affectueuse à laquelle elle s’était attachée. »


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