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>> Articles, journaux, publications éphémères
Vie quotidienne et difficultés des divers groupes participant au commerce de la fourrure.
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Author: |
Letitia Hargrave |
Title: |
The Letters of Letitia Hargrave |
Publisher: |
The Champlain Society, Toronto |
Year Published: |
1947 |
Copyright Holder: |
The Champlain Society |
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Letitia Hargrave, née MacTavish (1813-1854), était la fille du shérif Dugald MacTavish et de Letitia Lockhart. En 1840, elle épouse James Hargrave, négociant en chef pour la CBH, et quitte l’Écosse pour York Factory.
Les lettres que Letitia écrit à sa famille et ses amis nous proposent des observations sur la vie qui diffèrent de ce que l’on trouve dans les journaux de poste de cette époque, écrits par des hommes.
Sa correspondance est également reconnue pour son importance, puisqu’il s’agit d’une des premières écrites par une femme pionnière de l’ouest du Canada, dans l’univers du commerce de la fourrure. Dans ses lettres, on peut la voir se transformer d’une jeune fille naïve et souffrant du mal de mer à une observatrice aguerrie et sagace de la vie de commerçant de fourrure.
14-16 mai 1842. À Mme MacTavish, description de la santé et de la croissance de son fils Joseph. P105, 1er paragraphe : « Beppo…the occupations. »
« Beppo marche seul depuis le 7 mars, mais la pauvre Margaret doit le suivre partout, bras ouverts, de 5 h 30 du matin jusqu’à 19 h, car il est si téméraire qu’on ne peut le laisser seul un instant, il n’a peur de rien et a de la difficulté à se tenir en équilibre. Il va très bien depuis la dernière fois où je vous ai écrit et essaie de parler, mais ne sait dire distinctement que papa, maman et taureau, pour le bœuf auquel il voue une grande admiration.
Il est énorme, tant en hauteur qu’en circonférence. Je l’ai sevré le premier lundi suivant son anniversaire, et cela m’a serré le coeur parce que ce n’est plus un bébé, mais il l’a très bien pris et après une semaine, il mangeait six repas par jour, alors qu’auparavant il ne prenait qu’un petit déjeuner et buvait du lait toute la nuit. Lorsqu’il est fatigué, il demande encore un peu de lait et je suis toujours un peu craintive à l’idée de le prendre avant tout autre.
Il aime tellement Margaret que lorsqu’il me voit, il se montre très craintif et a peur que je le prenne, il s’accroche à sa robe et crie aussi fort qu’il le peut – Elle ne fait rien d’autre que coudre et s’occuper de lui et ne semble pas se plaindre de son emploi du temps. »
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À quoi ressemblait Letitia Hargrave?
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Consultez le Beaver Index - p. ex., entrez femme, enfant, santé, etc.
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Did
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Les Hargrave retournèrent en Écosse, lors d’une permission, en 1846. Ils placèrent Joseph James dans une école à St. Andrew, où il fut rejoint par sa jeune sœur, Letitia Lockhart (née en 1844), en 1851. Joseph James termina sa formation comme arpenteur en 1859 et en 1861, il retourna sur son lieu de naissance comme apprenti commis pour la CBH.
Il servit à l’origine comme secrétaire de son oncle William (alors gouverneur d’Assiniboine et de la Terre de Rupert) et fut ensuite promu au rang de négociant en chef. Il était également très actif comme journaliste et homme d’affaires à Winnipeg, avant de prendre sa retraite à Montréal, en 1889. Il retourna en Écosse en 1894 et s’éteignit à Edinbourg plus tard dans la même année.
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