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Bon nombre de lieux et de régions du Canada ont une importance historique qui remonte au commerce de la fourrure et à la nation métisse. La géographie a également influencé la façon dont s'est développé le commerce de la fourrure.


Image 1
Author: Letitia Hargrave
Title: The Letters of Letitia Hargrave
Publisher: The Champlain Society, Toronto
Year Published: 1947
Copyright Holder: Image courtesy of The Champlain Society
  -8- Letitia Hargrave : Rations alimentaires

Letitia Hargrave, née Mactavish (1813-1854), était la fille du shérif Dugald MacTavish et de Letitia Lockhart. En 1840, elle épouse James Hargrave, négociant en chef pour la CBH, et quitte l’Écosse pour York Factory.

Les lettres que Letitia écrit à sa famille et ses amis nous proposent des observations sur la vie qui diffèrent de ce que l’on trouve dans les journaux de poste de cette époque, écrits par des hommes. Sa correspondance est également reconnue pour son importance, puisqu’il s’agit d’une des premières écrites par une femme pionnière de l’ouest du Canada, dans l’univers du commerce de la fourrure.

Dans ses lettres, on peut la voir se transformer d’une jeune fille naïve et souffrant du mal de mer à une observatrice aguerrie et sagace de la vie de commerçant de fourrure.

27 mai 1842. Cette lettre à son père décrit les rations réservées aux hommes à York Factory. P115, 3e paragraphe : « The rations at… corncrakes. »


« Les rations à Norway House sont composées de poisson, alors qu’ici chaque homme reçoit une livre de farine par jour, des pois, de l’avoine, du porc, du pemmican, de l’oie ou du pluvier salé, des perdrix fraîches en hiver, ou 9 mois par année, en plus d’une demie pinte de rhum par semaine. Dans les terres, s’ils veulent autre chose que du poisson, ils doivent l’acheter.

Ils reçoivent une allocation pour leurs femmes et leurs familles, mais ont peu d’usage pour des serviteurs, sauf si ce sont des hommes qui peuvent leur être très utiles. En plus de la farine, des pois et des autres aliments fournis, un homme reçoit une oie par jour, 3 canards, 4 pluviers ou 4 perdrix. Je ne connais pas la quantité de poisson fournie, mais je sais que c’est leur aliment principal au déjeuner.

Ils achètent le thé, le sucre, le beurre, et la graisse, qui est en fait de la graisse de renne venant de Churchill. Ils prennent de grandes quantités de thé, et le boivent régulièrement aux repas. De nombreux petits oiseaux nous rendent visite actuellement, les premiers arrivent en mars et sont appelés oiseaux des neiges, ensuite les corneilles en avril, beaucoup plus belles et grosses que les nôtres.

Après le dégel, les oiseaux des neiges retournent dans le nord et reviennent vers la fin de l’automne. Enfin, les derniers arrivés sont des oiseaux à poitrine rouge qui chantent. Les grenouilles sont encore gelées, mais elles commenceront bientôt à croasser. En fait, elles font tant de bruit qu’elles m’empêchent de dormir, elles sont bien plus bruyantes que les râles des genêts... »


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