Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
  In English
Acceuil  |  Période préeuropéenne jusqu’en 1600  |  De 1600 à 1867  |  De 1867 à aujourd’hui
  Identité, culture et communauté
  La terre : lieux et personnes
  Liens historiques
  Pouvoir et autorité
  Économie et ressources
  Interdépendance mondiale

Recherche sur l’ensemble du site
Recherche pour cette période seulement
 
  De 1600 à 1867
Acceuil >> De 1600 à 1867 >> La terre : lieux et personnes >> Articles, journaux, publications éphémères

Bon nombre de lieux et de régions du Canada ont une importance historique qui remonte au commerce de la fourrure et à la nation métisse. La géographie a également influencé la façon dont s'est développé le commerce de la fourrure.


Image 1
Author: Letitia Hargrave
Title: The Letters of Letitia Hargrave
Publisher: The Champlain Society, Toronto
Year Published: 1947
Copyright Holder: Image courtesy of The Champlain Society
  -1- Letitia Hargrave : York Factory

Letitia Hargrave, née Mactavish (1813-1854), était la fille du shérif Dugald MacTavish et de Letitia Lockhart. En 1840, elle épouse James Hargrave, négociant en chef pour la CBH, et quitte l’Écosse pour York Factory.

Les lettres que Letitia écrit à sa famille et ses amis nous proposent des observations sur la vie qui diffèrent de ce que l’on trouve dans les journaux de poste de cette époque, écrits par des hommes. Sa correspondance est également reconnue pour son importance, puisqu’il s’agit d’une des premières écrites par une femme pionnière de l’ouest du Canada, dans l’univers du commerce de la fourrure. Dans ses lettres, on peut la voir se transformer d’une jeune fille naïve et souffrant du mal de mer à une observatrice aguerrie et sagace de la vie de commerçant de fourrure.

Voici une description de York Factory dans sa première lettre à sa mère, après son arrivée comme jeune mariée en septembre 1840. Cet extrait apparaît à la page 62, 2e paragraphe : « I was much surprized… and the wood beautifully marked. »


« Je fus fort surprise de la belle impression que m’a laissée York Factory. Le lieu est magnifique. Les maisons sont peintes jaune pâle. Les fenêtres et certaines parties sont peintes en blanc. Certaines maisons sont ornées de rideaux-moustiquaires de gaze, donnant à l’ensemble une très belle apparence.

Notre maison est de bonne taille, à chaque salle de séjour est annexée une chambre à coucher. Les serviteurs ont leurs quartiers près de la cuisine. On retrouve également une grande garde-robe près de la salle à dîner. J’avais presque oublié mon piano! C’est un des plus beaux que j’ai jamais vu. Le bois est magnifique et M. Finlay[fils] ferait bien des bassesses pour en avoir un semblable. Mme F. ne joue pas, sauf pour s’accompagner.

Je fus étonnée de son apparence, car je ne m’attendais pas à grand-chose. La charnière du couvercle et la serrure ont fait sensation parmi les « génies » qui se trouvent parmi nous, en raison de l’élégance du mécanisme. L’instrument ne porte aucune égratignure et pas une note n’est désaccordée. La forme des pédales est magnifique et le bois superbement ouvragé. »


Other Related Material
Lisez des extraits des lettres de Letitia Hargrave – entrez « Letitia » dans la case de recherche à votre gauche.

À quoi ressemblait Letitia Hargrave?

Consultez le Beaver Index - e.g., Pioneers Preferred Pianos, par James McCook, Hiver 1954

Visitez York Factory et découvrez ses secrets conservés dans la glace.

Did You Know?
La famille de Letitia Hargrave avait plusieurs liens avec le commerce de la fourrure avant même son mariage. Son oncle, John George MacTavish, s’est joint à la Compagnie du Nord-Ouest en 1798 grâce à un des partenaires de la compagnie, Simon McTavish (un lointain parent); trois des frères de Letitia -- William, Dugald et Hector – ont travaillé pour la CBH.