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La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.
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Speaker(s): |
Louis Bird |
Year Recorded: |
March 5, 2003 |
Transcribers: |
Jennifer Orr; editing by Tanja Hutter. This audio clip originally appears on OurVoices.ca under the title 0138 - Fish Nets.
L'audio en français n'est pas disponible. |
Location: |
Recorded in English, in Peawanuck, Ontario |
Copyright Holder: |
Louis Bird & University of Winnipeg (OurVoices.ca). Photo: George Fulford |
Listen To Audio File: Part I
Listen To Audio File: Part II
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[suite des récits d’un capitaine de la CBH, partie 1]
[audio 1 - fastforward to 4:15]
« Parmi ceux qui ont navigué à bord de ces barges d’York autour de la baie d’Hudson et de la baie James, il y avait un homme, connu sous le nom de Bernard Gull, en anglais. Mais son nom en cri était Pe-nas Ki-yask – qui se traduit par goéland. Il fut donc désigné capitaine d’une de ces plus petites barges d’York, qui mesurait environ 35 pieds par 10 pieds de largeur et peut être 7 ou 8 pieds de profondeur, de la quille au sommet. [end of audio 1]
[audio 2]
Ces bateaux peuvent naviguer en eau peu profonde lorsqu’ils ne sont pas trop chargés.
Et c’était de ce genre de bateau dont Bernard Gull était le capitaine… il en fit échouer trois. Le premier, entre York Factory et la région de Winisk. Ces trois bateaux, il les fit échouer sur la grève. On dit même que pour le dernier, il aurait fait exprès, parce qu’il le voulait. Il voulait que les marchandises de la baie d’Hudson soient déchargées à mi-chemin, car à cet endroit, la chasse au renard était très fructueuse. Il y avait cette année-là beaucoup de renard et la chasse était bonne.
C’était dans cette période que le castor construisait son barrage et que la plupart des gens partaient à la chasse au renard le long de la baie d’Hudson. Alors, certaines personnes ont dit qu’il l’avait fait exprès. Les marchandises seraient alors balayées vers la rive par les vagues, et il les laisserait là. Et il gardait ces marchandises à vendre pour la région de la baie d’Hudson, comme il l’avait fait auparavant, il avait l’habitude de garder des marchandises de la baie d’Hudson à Winisk.
Pour la Compagnie de la baie d’Hudson, il transportait de petites marchandises de base, comme du lard ou de la farine, des choses comme ça. Mais surtout, de la poudre noire et des plombs pour les fusils et quelques autres articles. Il fut donc en charge du transport de ces marchandises et en même temps capitaine de ces plus petites barges d’York. Il y a un endroit à l’embouchure de la Winisk où il accostait son bateau et le remontait sur la rive pour l’hiver.
Les Français aussi racontent des histoires sur lui, mais c’était un homme de la baie d’Hudson. Il était considéré probablement comme un gardien ou un employé de la baie d’Hudson, peu rémunéré. Voilà donc une autre histoire sur les barges d’York et leur équipage, et sur l’homme qui devint capitaine d’un de ces bateaux.
J’aimerais parler maintenant d’un autre homme…» [end of audio 2]
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