Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


Image 1
Speaker(s): Louis Bird
Year Recorded: March 5, 2003
Transcribers: Jennifer Orr; editing by Tanja Hutter. This audio clip originally appears on OurVoices.ca under the title 0138 - Fish Nets.

L'audio en français n'est pas disponible.
Location: Recorded in English, in Peawanuck, Ontario
Copyright Holder: Louis Bird & University of Winnipeg (OurVoices.ca).
Photo: George Fulford

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  (L1) Récit d’un capitaine de la CBH (Partie 1) : Kahkechewish – Noir comme le charbon

[audio 1]
« Il y a de cela longtemps, mais pas si longtemps. C’était après l’arrivée des Européens dans la région de la baie d’Hudson. Après les débuts du commerce de la fourrure. C’était, selon l’histoire, l’histoire des Européens au Canada, au moment des débuts de la Compagnie de la baie d’Hudson, dans la région de la baie. Le commerce de la fourrure a commencé officiellement en 1682. C’était peut-être un commerce avant ça, mais pas aussi important qu’il ne l’est devenu plus tard. Et c’est à partir de ce moment que les Autochtones ont commencé à travailler pour la Compagnie de la baie d’Hudson. Ils trappaient, car la fourrure était alors en demande.

C’était très difficile pour les animaux. Nous étions à la recherche de peaux, plus particulièrement celle des castors, des loutres, des visons, des martres, des pékans, des lynx, des rats musqués et même celle des écureuils et des belettes. Il s’agissait d’animaux à fourrure, une marchandise utile ou en demande, et qui était à la base du commerce entre les Premières nations et la Compagnie de la baie d’Hudson. Plus tard, il y a eu aussi une autre forme de commerce et de trappe d’animaux à fourrure.

C’était à l’époque où la Compagnie de la baie d’Hudson établissait ses activités commerciales dans la région de la baie et avait besoin d’aide sur plusieurs plans. Elle recherchait des compétences différentes, des compétences locales, autres que celles requises pour la trappe. C’était entre les années 1700 et 1800, avant que les Européens ne fabriquent des bateaux à vapeur. [end of audio 1]

[audio 2]
Ils avaient peut-être commencé à les fabriquer, car les Premières nations l’ont mentionné, le bateau d’outremer était attendu au mois d’août ou septembre, les gens de York Factory ou de la région ont raconté une histoire à ce sujet, ou c’était peut-être Kaaskatamaakan. Toujours est il qu’ils ont vu de la fumée noire s’élevant au-dessus de l’eau, vers le nord. Le bateau à vapeur s’approchait sans doute des terres. Ce sont nos ancêtres, le peuple Omushkego, qui vivaient dans la région et qui nous ont raconté ces petites histoires.

Et c’était également à cette époque que s’est mobilisé le peuple Omushkego, dans la majeure partie de la côte ouest et sud-ouest de la baie James. Ce que je veux dire, c’est que lorsque le commerce de la fourrure s’est pleinement développé, ces gens faisaient au départ le commerce à York Factory, ceux qui habitaient près des grandes rivières et dans les terres faisaient le commerce de la fourrure à York Factory. Et ce faisant, beaucoup d’entre eux faisaient la navette de la côte ouest de la baie James à Fort Severn, et jusqu’à York Factory. On peut encore observer des preuves de cette activité sur la côte sud-ouest de la baie d’Hudson.

Les gens marchaient à cette époque avec des mocassins. On peut encore voir les sentiers empruntés. À certains endroits, si vous les suivez, si vous pouvez les trouver, eh bien, ça fait si longtemps que certains des arbres qui ont poussé au milieu du sentier atteignent maintenant 18 pouces de diamètre. Ces arbres, on les appelle des pins, je crois, je ne suis pas certain que ce sont des pins. Certains sont des épinettes noires, ou des épinettes, peu importe comment on les appelle, et ensuite les mélèzes. Et le plus vieux signe indiquant l’existence de ce sentier sur la côte de la baie d’Hudson se trouve à environ 8 à 12 km des berges de la baie d’Hudson, dans les terres. Et on dit qu’à une époque, ces sentiers longeaient les anciennes côtes de la baie, alors couvertes d’herbes et de saules. Mais aujourd’hui, les arbres sont hauts et longs. Certains des arbres qui ont poussé dans ces endroits mesurent environ 25 pieds de hauteur, peut-être 18 pouces de diamètre à la base. C’était ce type d’arbres qui était là avant, plus loin dans les terres, mais on ne les voit plus car ils sont maintenant tombés et pourris, mais de plus petits arbres ont poussé et nous leur avons donné notre nom, sesekaatahot.

Pour en revenir aux activités humaines à l’époque du commerce de la fourrure, je voulais raconter l’histoire d’un homme qui se déroule au moment où le commerce de la fourrure avec la Compagnie de la baie d’Hudson était à son apogée. La Compagnie avait besoin de transport le long des rives de la baie d’Hudson afin de livrer ses biens en passant par les principales rivières. Fort Severn, à partir de York Factory, servait d’entrepôt principal. La Compagnie voulait distribuer ses biens autour de la baie d’Hudson et de la baie James. [end of audio 2]

[audio 3]
Elle a donc créé localement un type de système de transport. C’est alors que la Compagnie a fabriqué les bateaux, qui faisaient le tour de la baie, de petits bateaux de peut-être 35 pieds de long. La largeur? Peut-être 10 ou 12 pieds. Ils n’étaient pas longs, ça c’est sûr. Le pont était découvert, mais les fermetures étaient scellées avec une certaine matière, pour éviter que le bateau ne prenne l’eau ou se remplisse d’eau. Ces petits bateaux avaient un mat, la plupart un seul mat, on pouvait donc lever les voiles pour un jour ou deux, pour les faire avancer… c’était ça leur mode de propulsion. Des bateaux à voiles. Et certains de ces bateaux avaient deux mats et étaient plus longs que les autres.

Des gens de la place étaient formés et engagés pour piloter ces bateaux dans la baie. Les dernières histoires qu’on a entendues sur les gens qui les pilotaient sont récentes, des années 1800 aux années 1900. Il y avait un homme appelé, je ne sais pas comment on le nomme en anglais, mais il s’appelait Kahkechewish, c’est comme ça que tous l’appelaient. Et ce n’était pas nécessairement une mauvaise chose. Il était connu sous ce nom et je présume qu’il savait qu’on l’appelait comme ça, mais Kahkechewish signifie quelque chose de noir. Une personne qui est noire, c’est à peu près tout ce que ça veut dire.

Mais ce nom peut également vouloir dire un morceau de charbon. C’est ce qu’on entendait à l’époque, car la Compagnie de la baie d’Hudson utilisait du charbon pour son bateau à vapeur et les gens de la place ont dû comprendre cela. Donc, ils l’appellent ainsi car la peau de son visage et de ses mains est très foncée.

On disait aussi que cet homme n’était pas grand, mais petit. Parmi un des plus petits, mais pas un nain, un petit homme. Malgré sa petite taille, cet homme était considéré comme un des plus dignes de confiance et des plus courageux pour faire ce travail. Il fut donc assigné capitaine d’une de ces barges d’York, de ces bateaux à voiles qui étaient fabriqués à York Factory, ceux qui voguaient dans la baie d’Hudson.

Il fut donc assigné capitaine d’un de ces bateaux. Et au fur et à mesure qu’il apprit à se familiariser avec la baie, et qu’il acquit les compétences pour piloter ce bateau, il commença à être connu, il était admiré pour son habilité. On disait même parfois qu’il n’utilisait pas de compas pour naviguer, même la nuit. Il était capable de naviguer sans ça.

On raconte aussi une histoire fabuleuse sur lui. Il était admiré par de nombreuses personnes. On dit même que c’était l’homme le plus courageux à naviguer dans la baie d’Hudson à cette époque. Il y a un endroit dans la baie d’Hudson et la baie James où les marins peuvent être confrontés à de nombreux dangers, les Blancs et ceux qui les ont suivis, ainsi que les Autochtones qui naviguaient le long de la côte, et qui faisaient le tour de la baie. [end of audio 3]


Apparemment, le premier entrepôt était York Factory. C’est de là que partait tout ce qui devait être livré le long de la côte, vers le sud, jusqu’à la pointe de la baie James.

Donc cet homme transportait ce chargement à Fort Severn, de York Factory, dans la baie James, jusqu’à la pointe de Moosonee. La distance était d’environ 1 300 km. Le danger se trouve au milieu, à mi-chemin, au cap Henrietta Maria. C’était l’endroit le plus dangereux pour les marins à l’époque, car la péninsule avance très loin dans la baie, et cela peut être trompeur si vous voyez à peine les terres à votre droite ou à votre gauche. On pourrait penser qu’il n’y a pas de danger à naviguer, mais ce n’est pas le cas.

À de nombreuses reprises, ils ont failli échouer, en raison des eaux peu profondes et des roches calcaires qui affleurent – c’était très dangereux. Ainsi, cet homme commençait à connaître les dangers, et avait l’habitude de les contourner et de naviguer plus au large de la péninsule, à environ 24 km, pour être certain de ne rien frapper. On a dit plusieurs fois qu’il naviguait de York Factory directement à Moosonee, sans s’arrêter.

Quelle qu’était la force du vent, il naviguait. Plus il s’éloignait des côtes, plus il naviguait en sécurité. Pendant le jour, cela ne pose pas de problème, car il sait jusqu’où il peut aller. On a parlé de cet homme au moins une fois; tous étaient étonnés de son habilité et de son courage, car personne n’aurait tenté de faire ce qu’il faisait.

À un certain moment, il naviguait doucement autour de la côte sud-ouest de la baie d’Hudson, se rapprochant du cap Henrietta Maria, à l’approche de la marée haute. C’était également un soir de pleine lune. Et généralement en septembre, lorsque cela se produit, le vent du nord est très fort et l’eau monte à un niveau très élevé. Il y avait aussi l’effet de la lune. C’est donc dans ces circonstances qu’il a essuyé une tempête soudaine, alors qu’il se trouvait encore à 56 km de la pointe du cap Henrietta Maria.

Ce que les gens faisaient alors, c’était de rebrousser chemin, et de retourner à Winisk pour trouver refuge dans la rivière, ou de se rendre dans une des petites criques situées entre le cap Henrietta Maria et Winisk. Il y a avait là un refuge où ils pouvaient attendre la fin de la tempête. Mais cet homme, il connaissait bien la situation. Il savait qu’il aurait de la difficulté à trouver le refuge et il était déjà très tard. Il faisait également très noir. Il dit donc à ses hommes qu’il est trop dangereux de tenter de trouver un refuge près des berges. Le vent est trop fort.

Selon lui, il est plus sécuritaire de rester dans la baie, là où les vagues roulent, mais ne se brisent pas. Il décide donc de contourner le cap dans ces conditions, plutôt que de rester à la merci des énormes vagues. [end of audio 4]

[audio 5]
Ce soir-là, il demanda donc à ses hommes de demeurer sous le pont. Il les envoya dans la cale. Il s’attacha au gouvernail, et à cette époque, ce n’était pas une roue, mais simplement un gouvernail de bois qu’il fallait tenir en place. Il avait au moins des cordes qu’il pouvait utiliser pour tenir le gouvernail en place avec peu de mouvements, pour qu’il n’aille pas dans tous les sens. Cela lui faisait une ceinture, pour le retenir; il s’était donc installé ainsi avant d’envoyer ses hommes sous le pont. Il se faisait tard, il commençait à faire noir, lorsqu’il partit par lui-même. Il savait qu’il lui faudrait deux à trois heures pour contourner le cap, avec la noirceur et la tempête...

Il partit donc. Les hommes pouvaient entendre les vagues déferler sur le pont. À de nombreuses reprises, ils se demandèrent si le capitaine était encore aux commandes, ou s’il n’avait pas été emporté par les flots. Mais ils sentent que la petite goélette [barge d’York] maintient sa course, ils sentent que le capitaine la commande et la dirige. Ils savent que le bateau ne fait pas que flotter sur l’eau, mais qu’il est dirigé de main de maître. Ils avaient beaucoup d’admiration pour lui, car ils savaient qu’il pouvait diriger le bateau. Un si petit homme, qui ne faisait pas tout à fait confiance au compas, il ne se fiait qu’à ses [instincts] et à son courage. Parmi les Autochtones, c’était l’homme le plus admiré à avoir travaillé pour la [Compagnie] de la baie d’Hudson.

À cette époque, de nombreux marins disaient, après qu’il ait cessé de navigué, dès que la tempête approchait : « Si seulement Kahkechewish était à bord… si seulement il pouvait être là. ». Ils souhaitaient être aussi puissants et courageux que lui. Il était vraiment considéré comme un homme puissant.

On disait également que c’était un redoutable sorcier. On dit qu’il aurait réalisé ces choses parce qu’il était sorcier, et non parce qu’il était fort et puissant. Mais il l’était véritablement.

Alors, à ce moment, ceux qui étaient à bord avec lui, et à qui on avait demandé de rester sous le pont, ont prêté l’oreille. Ils ne pouvaient pas dormir, ils écoutaient tout le temps et ils essayaient de sentir la direction que prenait le bateau, car si le capitaine perdait le contrôle du bateau, ils feraient tous naufrage. Mais cet homme, le capitaine, a maintenu le bateau dans la bonne direction, non pas avec la vague, mais en angle, afin que le bateau ne soit pas engouffré par les vagues, mais qu’il soit constamment en angle par rapport à la vague. Il était toujours en angle droit ou en angle gauche; il avait raison, jamais tout droit contre le vent, car s’il avait fait cela, il aurait plongé dans les hautes vagues. Il aurait ainsi pu renverser de côté ou plonger dans la vague. C’était un homme habile. Surtout cette fois-là où il avait pris le gouvernail et avait dirigé son bateau pendant toute la durée de la tempête.

Il a contourné le cap Henrietta Maria pendant toute la nuit, a maintenu sa course pendant la nuit avec un vent très fort. Et il était tard. Le matin ne s’était pas encore levé lorsqu’il arriva dans la rivière Moosonee. [end of audio 5]

[audio 6]
C’est donc lui l’homme courageux, celui qui a navigué à bord des barges d’York de la Compagnie de la baie d’Hudson, dans la baie James et dans la baie d’Hudson. Je tenais à raconter cette histoire, car de nombreux hommes m’en ont parlé. C’est mon grand-père, que j’ai connu, qui a raconté cette histoire.

Mon grand-père a été capitaine sur ces barges d’York avec d’autres personnes. Mais il était, si l’on peut dire, pilote à ses heures, un capitaine de jour. Il connaissait les dangers du métier. Ainsi, les exploits de cet homme allaient bien au-delà des capacités d’une seule personne. En fait, cet homme aurait tout fait pour la Compagnie de la baie d’Hudson. Ou est-ce qu’il voulait se prouver à lui-même qu’il était plus fort qu’il n’en paraissait? Ou encore montrer que sa puissance ne venait pas seulement de sa force, mais de sa sagesse et de sa connaissance des éléments?

On disait même qu’il pouvait obtenir les conditions climatiques qu’il souhaitait. Certains disaient qu’il faisait souffler un vent favorable lorsqu’il le voulait. S’il voulait aller vite, il faisait souffler le vent dans la bonne direction afin de filer à vive allure. Ces choses existaient par le passé. Il y avait des gens qui détenaient un tel pouvoir, Comme les sorciers, les aînés. Si vous voulez aller quelque part, sur la baie ou sur l’eau, et que vous souhaitez un vent favorable, que ce soit dans la baie d’Hudson ou la baie James, tout ce que vous avez à faire, c’est d’aller voir un aîné, un aîné respecté et très sage. Offrez-lui un présent et dites lui : « Que le vent soit favorable pour mon voyage ». Et l’aîné de répondre : « Que le vent vous soit favorable ». C’est une sorte de remerciement, et il promettait que le souhait se réaliserait.

La plupart du temps, les peuples des Premières nations croyaient en cette pratique. C’était à l’époque où les gens naviguaient sur ces goélettes de bois, ou d’autres bateaux qui n’étaient pas des goélettes, ces bateaux n’en avaient pas la forme. Ils avaient un fond plat et une quille d’environ six pouces, et on les tenait sur la bonne voie avec le gouvernail. Mais ils gardaient difficilement le cap. Je ne peux pas dire exactement comment on les mesurait.

Dans le monde moderne, je crois qu’on parle du tonnage qui déplace l’eau. Mais c’était de très petits bateaux. Ils pouvaient ne transporter qu’une, deux, peut-être trois tonnes. Ou peut-être cent tonnes, je ne suis pas certain. En tout les cas, ils n’étaient pas gros. Ils mesuraient environ 35 pieds de longueur, et peut-être environ 10 pieds de largeur et se trouvaient à caler de six, quatre ou peut-être trois pieds dans l’eau. Certains étaient plus gros que d’autres.

C’était donc l’histoire de cet homme. Pour faire des liens dans cette histoire, j’aime mentionner d’autres personnes qui ont fait les mêmes choses… » [end of audio 6]




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Did You Know?
Louis Bird est de Peawanuck, en Ontario, et partage ses récits avec son public partout au Canada, aux États Unis et en Europe. En plus de raconter des légendes traditionnelles et des aventures mystérieuses cries, et de transmettre l’histoire orale de son peuple, Louis Bird a consacré trois décennies de sa vie à documenter les traditions orales cries.

Il a commencé ses enregistrements des histoires racontées par ses aînés en 1965. Aujourd’hui, sa collection comprend plus de 340 heures de matériel – la plus importante collection d’enregistrements de ce genre.