Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
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La croissance et le succès du commerce de la fourrure dépendent des hommes et des femmes des Premières nations et de la nation métisse, alors que la concurrence entre la CBH et la Compagnie du Nord Ouest ouvre la porte à une nouvelle ère.


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Author: The London Committee
Title: Copy-book of Letters Outward &c 1679-94
Publisher: The Champlain Society for The Hudson's Bay Record Society
Year Published: 1948
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit The Hudson's Bay Record Society.
  -69- Comité de Londres de la CBH : Vols commis par des employés

Cette lettre a été envoyée par le comité de Londres de la CBH au gouverneur Henry Sergeant à fort Moose. Elle est datée du 20 mai 1686. On y décrit les préoccupations des directeurs au sujet de certains serviteurs qui envoient des fourrures chez eux de façon privée. Ils présument (sans doute avec raison) que les hommes utilisent les biens de la Compagnie pour faire du commerce en privé avec les Autochtones. P. 185, 3e par. : « We have had some controversy...Servants therewith ». (5-KH-035, 5-KE-053???)

« Nous avons été informés d’une controverse concernant certains de nos serviteurs qui sont revenus au pays l’an dernier avec des peaux de castor et de marte; ils prétendent qu’ils ont obtenu les fourrures par leurs propres moyens ou que les Indiens leur en ont fait présent, des motifs qui nous paraissent faux et frivoles. Tout ce qui passe entre les mains de nos serviteurs, que ce soit dans un sens ou dans un autre, doit être considéré comme nous appartenant, et tous les biens qui leur sont donnés sont une forme de salaire. Nous savons que les Indiens peuvent leur faire des présents, si eux leur en offrent en premier lieu, mais ces présents sont des biens qui nous appartiennent, donc les fourrures nous appartiennent également.

Nous attendons de vous, et de tous les futurs gouverneurs, que vous assuriez une surveillance de tous les capitaines de navires et de tous nos autres serviteurs qui retournent chez eux, afin qu’ils ne rapportent pas de fourrures, soit sous forme de peaux, soit pour doubler leurs vêtements. Si vous surprenez un tel comportement, vous devrez leur confisquer les fourrures et les retourner à notre entrepôt où elles seront expédiées au pays avec les autres marchandises. Nous vous prions d’en informer tous nos serviteurs. »


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Consultez le Beaver Index - p. ex., entrez « Moose Fort », « governors », etc.

Pour en savoir davantage sur Henry Sergeant, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne .

Did You Know?
Même si la position du comité dans cette lettre semble être sévère, il s’agissait d’une situation fréquente vers la fin du 17e siècle.

Les contrats d’emploi à long terme, comme ceux signés par les serviteurs de la CBH, ne laissaient aucune place aux propres intérêts des employés, plus particulièrement si ces intérêts étaient en conflit avec ceux de leurs maîtres.

Il semblerait que les serviteurs n’étaient pas du même avis puisque que la CBH n’a jamais réussi à éliminer le commerce privé, malgré tous ses efforts.