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Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.
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Voici un affidavit concernant une attaque française d’un poste anglais à port Nelson en 1682 : Radisson y était au service de la Compagnie du Nord, alors qu’Outlaw travaillait pour des commerçants de la Nouvelle-Angleterre et que John Bridgar commandait une expédition de la Compagnie de la baie d’Hudson (également fait prisonnier par Radisson).
Même si le Sainte-Anne n’était pas apte à prendre la mer, Outlaw réussit à se rendre, à son bord, jusqu’à la baie James et retourna en Angleterre sur le bateau de la CBH, le Diligence. PRO, CO 1/66 No122 4 déc. 1683. Également en version abrégée No 119, 14 nov. 1683, p. 104-105, 2e par. : « John Outlawes Affidavit... thence. »
« Affidavit de John Outlawes concernant l’insulte des Français du Canada.
John Outlaw de Limehouse Marriner & Shipwright a prêté serment sur ce qui suit : le 21e jour de juin 1682, il s’est rendu en Nouvelle-Angleterre, à bord d’un navire appelé Batchelors Delight, en tant qu’homme d’équipage sous le commandement de Benjamin Gillam. Il arriva dans la rivière de port Nelson le 19 août suivant, et a remonté la rivière pendant environ 26 milles. Ils accostèrent sur une île, nommée île Batchelors, et y érigèrent un fort.
Le 17 septembre suivant, M. Radisson et M. Goosebury, accompagnés d’autres Français, arrivèrent sur les lieux et demandèrent qui nous étions. Nous leur répondîmes que nous étions Anglais. Ils nous demandèrent ensuite ce que nous faisions là. Nous répondîmes que nous étions dans les colonies du roi d’Angleterre. Ils dirent qu’il s’agissait des colonies du roi de France, que nous n’avions aucun droit de nous trouver à cet endroit, qu’ils étaient au service du roi de France et agissaient en son nom et sous l’autorité du gouveneur du Canada.
Vers le 6 février suivant, ils arrivèrent avec dix hommes à l’île Batchelors et prirent le fort que nous y avions construit, et ensuite ils y mirent le feu et s’emparèrent du bateau et de tout ce qui nous appartenait. Ils nous firent également prisonniers.
Vers le 14 août suivant, ils firent embarquer l’auteur du présent affidavit et onze autres serviteurs de la Compagnie de la baie d’Hudson à bord d’un bateau impropre à la navigation appelé le saint Ann, et leur laissant très peu de provisions, soit seulement du boeuf et du gruau, ils les envoyèrent en mer, qui à cette époque était encore encombrée de glaces. En outre, le port le plus près se trouvait à environ 200 lieux de là. »
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Lisez d’autres récits sur cette période des relations franco-britanniques – entrez « Beale », « Kelsey », « Knight », « McCliesh », « Nixon » ou « Pinfold » dans la case de recherche à votre gauche.
Voyez la perception d’un artiste d’une bataille navale.
Consultez le Beaver Index - p. ex., entrez « Albany Fort », « Gillam », « Kelsey », « Knight », « York Factory », etc.
Pour en savoir davantage sur John Nixon, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.
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Did
You Know?
Radisson et Outlaw devinrent collègues de travail en 1684, lorsque les deux entrèrent au service de la CBH. Outlaw fut capturé par les Français à nouveau dans une attaque contre Moose Factory en 1686.
Alors que Radisson prit sa retraite en 1687, Outlaw se querella avec la Compagnie au sujet de son traitement et se joint à une expédition commerciale privée dans la baie d’Hudson l’année suivante.
Le bateau d’Outlaw, le Mary, fut brisé par les glaces dans le détroit d’Hudson et il fut à nouveau secouru par un bateau de la CBH. Cependant, ses sauveurs le ramenèrent, lui et son équipage, à Albany où, cet hiver-là, il fut fait prisonnier par les Français pour la troisième fois.
En 1689 ou 1690, Outlaw se rendit à l’inévitable : il entra au service des Français, déménagea à Québec, épousa une femme française (Françoise Denis) et commanda une frégate française dans le cadre d’expéditions privées.
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