Le commerce de la fourrure   Conseils pour les enseignants
  In English
Acceuil  |  Période préeuropéenne jusqu’en 1600  |  De 1600 à 1867  |  De 1867 à aujourd’hui
  Identité, culture et communauté
  La terre : lieux et personnes
  Liens historiques
  Pouvoir et autorité
  Économie et ressources
  Interdépendance mondiale

Recherche sur l’ensemble du site
Recherche pour cette période seulement
 
  De 1600 à 1867
Acceuil >> De 1600 à 1867 >> Liens historiques >> Articles, journaux, publications éphémères

Le commerce de la fourrure a influencé le développement historique du Canada de nombreuses façons, notons le développement de l'Ouest et du Nord, l'importance des noms de lieux canadiens, l'origine et la montée de la nation métisse, l'incidence de l'interaction entre les Premières nations et les Européens. Ces relations ont influencé l'histoire des gens et des événements qui ont marqué le marqué le commerce de la fourrure.


Image 1
Author: The London Committee
Title: Copy-book of Letters Outward &c 1679-94
Publisher: The Champlain Society for The Hudson's Bay Record Society
Year Published: 1948
Copyright Holder: Expired; no restrictions on use. Please credit The Hudson's Bay Record Society.
  -67- Comité de Londres de la CBH : Menace française

Il s’agit d’une postface à une lettre datée de juin 1681 au gouverneur John Nixon de fort Albany, du comité de Londres de la CBH. On y avertit John Nixon que des commerçants français s’en prennent aux établissements de la Compagnie à la baie James. Non seulement Nixon doit il s’inquiéter des pertes commerciales qui en découlent, mais les Français présentent également une menace militaire potentielle : le comité ordonne à Nixon de fortifier ses postes de traite au cas où les Français (ou leurs alliés Autochtones) attaqueraient, ce qu’ils feront en 1686. P. 28, 1er paragraphe : « Postscript... Factory ».

« Nous avons été informés, par un certain Radison, un Français qui a déjà été au service de la Compagnie, que les Français ont construit un fort et établi un poste à moins d’une journée de la rivière Rupert. Si cette information est véridique, il nous faut commencer à craindre les Français.Nous savons que nos établissements dans la baie constituent une véritable offense pour les Français, c’est donc pourquoi il faut s’assurer de protéger nos postes de toute attaque des Français ou des Autochtones . Nous vous avisons donc, qu’en tout endroit où se trouvent nos postes, nous devrez fortifier nos défenses , comme le capitaine Guillam l’a fait en premier lieu à la rivière Rupert, où il creusa une tranchée et la renforça par des palissades. Nous voulons également que le fort soit réparé et tenu en ordre par ceux qui seront employés dans ce poste. »


Other Related Material
Lisez d’autres récits sur cette période des relations franco-britanniques – entrez « Beale », « Kelsey », « Knight », « McCliesh », « Outlaw » ou « Pinfold » dans la case de recherche à votre gauche.

Voyez la perception d’un artiste d’une bataille navale.

Consultez le Beaver Index - p. ex., entrez « Albany Fort », « Gillam », « Kelsey », « Knight », « York Factory », etc.

Pour en savoir davantage sur John Nixon, consultez le Dictionnaire biographique du Canada en ligne.

Did You Know?
Le « Radison » dont on parle dans cette postface est Pierre Esprit Radisson, qui a servi la CBH dès son premier voyage en 1668, jusqu’en 1675. En 1682, il s’est rendu à port Nelson (York Factory) pour la Compagnie du Nord. Au cours de l’hiver, il a capturé des commerçants concurrents de la Nouvelle Angleterre et de la CBH. Cependant, il revint au service de la CBH en 1684 (et donna à la CBH le poste de la Compagnie du Nord à port Nelson) et prit sa retraite dans la banlieue de Londres en 1687.